Ce sont des brouillons de poèmes,de ces vagues papiersqu’on a mis de côté et qui traînent;ce sont des sentimentsconfiés aux minces feuilletsque le temps a froissés,dont il ne reste à peu près rien...Tu étais habillée en fleursur la photo jaunieretrouvée dans tous ces papierstu ressembles à la vie ;que nous avions imaginée -ta poésie demeure,et mon coeur est anéanti...Nos mots parleront malgré nous:,je te laisserai direce que je sais que tu diras,et tu n'entendras pasce que tu sais que je vais dire...Peinture: Edvard Munch.