Magazine Humeur

Le mardi de la 2e semaine de Pâques -Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,7b-15.

Publié le 17 avril 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,7b-15.

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Il vous faut naître d’en haut.
Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe

Poésie « Heilige Nacht » (trad. Malgré la nuit, Ad Solem 2002, p.21)

« Afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle »

Mon Seigneur et mon Dieu, tu m'as guidée sur un long chemin obscur, pierreux et dur. Mes forces semblaient souvent vouloir m'abandonner, je n'espérais presque plus voir un jour la lumière. Mon cœur se pétrifiait dans une souffrance profonde quand la clarté d'une douce étoile se leva à mes yeux. Fidèle, elle me guida et je la suivis d'un pas d'abord timide, plus assuré ensuite. J'arrivai enfin devant la porte de l'Église. Elle s'ouvrit. Je demandai à entrer. Ta bénédiction m'accueille par la bouche de ton prêtre. À l'intérieur des étoiles se succèdent, des étoiles de fleurs rouges qui me montrent le chemin jusqu'à toi... Et ta bonté permet qu'elles m'éclairent dans mon chemin vers toi. Le mystère qu'il me fallait garder caché au profond de mon cœur, je peux désormais l'annoncer à haute voix : Je crois, je confesse ma foi ! Le prêtre me conduit aux marches de l'autel, j'incline le front, l'eau sainte coule sur ma tête. Seigneur, est-il possible à quelqu'un de renaître une fois écoulée la moitié de sa vie ? (Jn 3,4) Tu l'as dit, et c'est pour moi devenu réalité. Le poids des fautes et des peines de ma longue vie m'a quittée. Debout, j'ai reçu le manteau blanc placé sur mes épaules, symbole lumineux de la pureté ! J'ai porté à la main le cierge dont la flamme annonce qu'en moi brûle ta vie sainte. Mon cœur est désormais devenu la crèche qui attend ta présence. Pour peu de temps ! Marie, ta mère, qui est aussi la mienne, m'a donné son nom. À minuit elle dépose en mon cœur son enfant nouveau-né. Oh ! nul cœur humain ne peut concevoir ce que tu prépares à ceux qui t'aiment (1Co 2,9). Tu es à moi désormais et jamais plus je ne te quitterai. Où que puisse aller la route de ma vie, tu es auprès de moi. Rien jamais ne pourra me séparer de ton amour (Rm 8,39).


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