Magazine Humeur

Le mardi de la 4e semaine de Pâques -Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,22-30.

Publié le 01 mai 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,22-30.

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Léon XIII

pape de 1878 à 1903

Encyclique « Divinum Illud Munus » du 9 mai 1897

« Le Père et moi, nous sommes Un »

Le mystère de la très sainte Trinité est appelé par les docteurs de l'Église la substance du Nouveau Testament, c'est-à-dire le plus grand de tous les mystères, la source et le fondement des autres. C'est pour le connaître et le contempler que les anges ont été créés dans le ciel et les hommes sur la terre. (...) C'est pour manifester ce mystère plus clairement que Dieu lui même est descendu du séjour des anges vers les hommes. (...) L'apôtre Paul annonce la Trinité des personnes et l'unité de leur nature quand il écrit : « Tout est de lui, et par lui, et en lui ; à lui la gloire pour l'éternité ! » (Rm 11,36). (...) Saint Augustin écrit, en commentant ce passage : « Ces paroles ne sont pas à prendre au hasard. ‘De lui’ désigne le Père, ‘par lui’ le Fils, ‘en lui’ le Saint-Esprit ». Avec justesse l'Église a l'habitude d'attribuer au Père les œuvres de la Divinité où resplendit la puissance, au Fils celles où resplendit la sagesse, à l'Esprit Saint celles où resplendit l'amour. Non pas que toutes les perfections et les œuvres extérieures ne sont communes aux personnes divines : « les œuvres de la Trinité sont indivisibles, comme l'essence de la Trinité est indivisible... » (St Augustin).   Mais, par une certaine comparaison, une certaine affinité entre ces œuvres et les propriétés des personnes, les œuvres sont attribuées ou « appropriées », comme l'on dit, à une des personnes plutôt qu'aux autres. (...) De cette façon, le Père, qui est « le principe de toute la divinité » (St Augustin), est aussi la cause efficiente de toute chose, de l'incarnation du Verbe, et de la sanctification des âmes : « tout est de lui ». Mais le Fils, le Verbe, la Parole de Dieu et l'image de Dieu, est aussi la cause-modèle, l'archétype ; de lui tout ce qui a été créé reçoit sa forme et sa beauté, l'ordre et l'harmonie. Il est pour nous « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6), le réconciliateur de l'homme avec Dieu : « tout est par lui ». Le Saint-Esprit est la cause ultime de toute chose (...), la bonté divine et l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'œuvre cachée du salut éternel de l'homme et la mène à sa perfection : « tout est en lui ».


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