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L’crédit ? FITCH-moi la paix !

Publié le 06 mai 2023 par Georgezeter
L’crédit ? FITCH-moi la paix !

Une bagatelle de presque 1000 milliards en 6 ans ! Voici le gouffre de la " dette ". Macron rentre dans le record comme étant LE + GRAND désargenteur de toute l'histoire... Je me demande même s'il ne faut pas remonter à Moïse et son partage des eaux qui a dû couter un bras en effets spéciaux ? Dire qu'une génération qui en est à ses dernières années a amené cet hurluberlu, incapable et narcissique au pouvoir... Et par 2 fois si you plait ! Après Moua le déluge et démerdez-vous qu'ils se disent les rancis-boomers !

Le 28 avril, l'agence de notation financière Fitch a dégradé la note de la France en AA- moins. Pourquoi ? Fitch dit : Les investisseurs doivent craindre, non les coûts économiques engendrés par le mouvement social, mais l'instabilité politique qu'il provoque et qui compromet la réalisation des réformes futures ( attention danger !). L'agence ne sanctionne pas la réforme des retraites, mais reproche au gouvernement d'être passé en force, abîmant ce qu'il y a de plus précieux pour les marchés financiers : la résignation et soumission des peuples, c'est-à-dire, la possibilité de leur imposer dans le calme et en douceur des nouvelles réformes dites, structurelles. Depuis 50 ans, toutes les petites désavancées organisées en catimini par le patronnât, la bourgeoisie (ce sont les mêmes), les banques, les multinationales, les lobbies, les médias s'arrangeant que ça passe l'air de rien sous couvert de " consultations ", de " votes " à l'assemblée, de " conseil constitutionnel " et " d'élections ", puis d'autres fadaises démocratico-olé. Sauf que là, l'Macron a cassé un pacte par un passage en force ; Ce qui a pour conséquence que la plèbe renâcle, et s'il y a un truc que les fous amoureux du fric et du pouvoir n'aiment pas, c'est le bazar ou la chienlit comme aurait dit Charles de ! Comme pour la Mafia, lorsqu'on ne parle pas d'elle, cela veut dire que les affaires sont florissantes. Fitch sur la dévaluation de sa note de crédit voit le mouvement social qui gagne dangereusement du terrain, les affrontements sont saignants et ce gouvernement ne tient que par une surenchère de la violence par les FDL, d'où risque de soulèvement général ou de blocage du pays... Pas bon pour le business, d'autant qu'une révolution risquerait d'amener des dirigeants moins souples de l'échine qui pourraient dire aux banques d'aller se faire voir avec " la dette ". Que ce soit tout en haut ou tout en bas, l'Manu colle tout le monde dans la mouscaille !

Les investisseurs se posent certainement cette question : comment la France la plus taxée au monde peut-elle être dans un tel état de délabrement ?" Il ne s'agit pas seulement du marasme des foules, mais aussi de la faillite d'une société en déshérence, d'infrastructures qui s'effondrent, routes, ponts, d'un pays vendu à la découpe pour tous les charognards de la finance et du crime organisé, d'une classe nommée abusivement " élite " qui refuse de payer ses impôts et qui utilise toutes les ruses pour détourner des milliards dans des paradis fiscaux et surtout la captation de subventions telle le Fond Marianne et autres billevesées. D'ailleurs, la presse à la botte s'enorgueillie que le pays ait l'homme et la femme les plus riches du monde. Non content d'avoir tous ces handicaps comme " président ", le pôvre ne sait pas compter. Pour quelques milliards d'hypothétiques économies sur les retraites, combien va couter la dégradation de la note ? Si la cote est à AAA+, cela correspond pour les investisseurs à des prêts sécurisés, mais avec ce moins, les % vont être plus élevés, et donc, est-ce que cela ne va pas noyer les " économies " sur les retraites ?

Qui sont les heureux débiteurs de la France ?

Il s'agit d'investisseurs institutionnels, comme des fonds de pensions et des fonds d'assurance notamment, mais ce sont aussi des fonds d'investissement souverains, des banques ou des fonds spéculatifs, bref, que du beau monde spéculateurs qui vit grassement en rétributions par dizaines de milliards sur la bête. En 2022, ", c'est-à-dire la dette consolidée de l'ensemble des " la charge d'intérêts de la " dette publique administrations publiques ", s'est élevée à 49 Md€ hors frais bancaires et 53 Md€ avec les frais. (4 milliards de frais bancaires !). C'est presque les 59M du budget de l'éducation nationale !

Si le taux d'inflation augmente de 1 point en France et dans la zone euro une année, la charge d'intérêts de l'État augmente de 2,5 Md€. Et à chaque fois qu'un point s'ajoute, cela coute 2,5 Md€. Faites le calcul si on parle d'une inflation à 6% ? D'ailleurs, le projet de loi des finances pour 2023 explique ainsi la hausse de 13,1 Md€ de la charge d'intérêts de l'État.

Une note dégradée augmente les taux d'emprunt sur les marchés financiers, obligeant ainsi la France à payer davantage pour rembourser les intérêts de sa dette. Par ricochet, le coût se répercute ensuite sur l'économie réelle, notamment à travers une hausse des taux d'intérêt pour les crédits aux entreprises et aux particuliers. Donc payer + cher pour financer son logement, sa bagnole... Droit vers le gouffre, et c'est ce dadais de, le Maire qui est au volant. Ça fout la trouille non de voir venir le mur en pleine face et d'avoir comme chauffeur ce chauffard !

La situation politique française et la réforme (la déforme?) des retraites avec un texte passé sans vote, a entraîné 13 journées de manifestations émaillées de et un haut niveau d'impopularité de l'exécutif. L'agence Fitch ajoute que la situation politique pourrait favoriser " les forces radicales et anti-establishment ", augmentant à nouveau le risque de perte de contrôle de la dépense publique. Cette situation politique explosive s'accompagne de déficits budgétaires importants et de progrès modestes. Cette année un déficit commercial prévu qui cumulera à des 167 milliards tout de même. Il est certain que les Fitch' boys s'en tape le coquillard, ce qu'ils voient, c'est comment faire venir la galette qui en plus va grossir avec la décote et l'inflation... Et toujours en face, dadais le Maire : " le même cap, en évoquant notamment son " Les faits infirment l'appréciation de Fitch. Nous sommes en mesure de faire passer des réformes structurantes pour le pays. "-" Reformes structurantes "... Et ta sœur Bruno, c'est le roi Charles preums ? Plus loin, car il en est certain : Garder projet de loi industries vertes qui va être présenté dans quelques jours et qui va permettre de réindustrialiser la France, d'ouvrir de nouveaux sites industriels et de créer de nouveaux emplois. " Et qui va mettre à genoux l'économie russe... Dire que c'est à cela, hélas, qu'ont les reconnaît.

Fitch est la première des trois grandes agences de notation à corriger son appréciation de la situation française. Sa concurrente Moody's a annoncé vendredi dernier qu'elle ne ferait pas évoluer sa note. Standard & Poor's, de son côté, devrait livrer ses conclusions le 2 juin prochain.

L'obsession des dirigeants politiques pour la crédibilité de la signature de l'État auprès des marchés pourrait être habilement utilisée comme moyen de pression pour pousser Macron à retirer ou neutraliser sa réforme. Dans cette perspective, la lutte contre la réforme des retraites devrait se concentrer sur la réputation du chef de l'État, son "crédit", la valeur de sa signature. En écoutant Fitch : Puisque les marchés financiers perdent confiance en la capacité de crédit par l'État français grâce aux mobilisations, et lorsque ces vampires se sentent taper au portefeuille, ils sont prêts à trahir leur propre mère. Alors, si je fusse toi mon Manu, je regarderai bien derrière moi lorsque j'suis en marche.


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