La Macronie ne voit pas l'intérêt que l'on discute ses décisions, forcément nécessaires et bonnes, persuadée d'être au centre du "cercle de la raison" et d'incarner la vérité, vraie ! Les contre-pouvoirs sont perçus comme une résistance obtuse aux changements venant d'un peuple immature et aveugle qu'il faut aider par une pédagogie définie sous l'autorité de " spécialistes " en mission, et aussi surtout des oppositions de groupes tels les syndicats, les partis politiques, les ONG et les associations citoyennes, Malveillants, car biaisés par des idéologies, complotistes, antisémites, extrémistes de droite, de gauche et par des influences extérieures nécessairement russes. Depuis le dénigrement colporté par les membres du gouvernement zélés, jusqu'à la dissolution autoritaire, en passant par les menaces sur les financements, c'est toute la chaîne de la vie démocratique qui est ainsi visée : la production de savoirs indépendants du pouvoir, la défense des droits, l'opposition politique, les associations écologistes et la liberté de penser du citoyen lambda : circulez il n'y a rien à voir, à discuter, à penser ! Allez Oust, collez-moi ça au gnouf mental !
Le pouvoir d'État et la Macronie s'occupe à multiplier les attaques contre les libertés fondamentales, d'expression, de réunion, de manifestation et d'association. Les syndicats ou groupes citoyens qui refusent de jouer le rôle de courroie de transmission des décisions du pouvoir subissent discrédits, menaces sur leurs financements, voire criminalisation et dissolution pure et simple : Un exemple ? Les Soulèvements de la Terre.
Le temps des nervis serviles : Véran et Darmanin, deux " têteux " à la manœuvre de ce que notre pays a pu produire depuis les Laval et Darlan. " Le recours à la violence n'est pas légitime en État de droit et c'est bien cela qui est sanctionné. ", déclare le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. " Sous couvert de défendre la préservation de l'environnement, la nébuleuse d'associations incite à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence. " Déclare le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Ces deux-là chantent en chœur, sous la baguette de Macron, plein de fureur, qui orchestre, bien qu'il soit sourd à tout.
islamistes, nationalistes ou antifascistes, sous Emmanuel Macron, 33 associations et groupements de fait ont déjà été dissous, dont une dizaine finalement sauvés par le juge administratif. Mais jamais le gouvernement ne s'était jusqu'alors attaqué à une organisation écologiste. S'il a tergiversé pendant trois mois pour prendre sa décision, c'est donc pour s'assurer de la solidité juridique de son décret. Le mouvement est pointé du doigt par l'exécutif pour ses actions, notamment contre la "méga-bassine" de Sainte-Soline, fin mars, ou le week-end du 17 juin contre la construction de la ligne TGV Lyon-Turin. Les militants luttent [i]"pour produire une nourriture saine, à la fois financièrement accessible et garantissant une juste rémunération" .La "question foncière" et le rapport à la terre sont au cœur de leurs réflexions et de leurs actions. Ils expliquent s'ériger contre "l'accaparement des terres" par "des fermes transformé e, "l'artificialisation des sols" et militent pour "une écologie sans transition" . Ils disent en outre ne "rien attendre des États, qui n'agiront pas sans y être acculés" .
Gérald Darmanin, qui le 28 mars, au lendemain du rassemblement contre le chantier dans les Deux-Sèvres, avait qualifié le collectif de " non ? L'action contre la construction de la ligne TGV Lyon-Turin qui a rassemblé entre 3 000 et 5 000 personnes, samedi 17 juin, avait été interdite par la préfecture, une décision validée par la justice. " groupuscule, d'envahissements d'entreprises, d'exactions fortes contre les forces de l'ordre et d'appels à l'insurrection ". Il avait aussi fustigé l'action d'une " Chaque week-end dans lequel les Soulèvements de la Terre appellent à des manifestations interdites, cela se termine par des blessés dans les rangs des forces de l'ordre". " Aucune cause ne justifie qu'on blesse des policiers et des gendarmes", a martelé Gérald Darmanin mardi devant l'Assemblée nationale, en confirmant que le décret de dissolution serait présenté dès le lendemain. On pourrait ajouter aussi pour répondre à notre Gérald-Moussa " qu'aucune cause ne justifie qu'on blesse et éborgne des manifestants pacifiques "... ultragauche voulant mettre à bas la démocratie "... Rien que ça ! On n'est pas loin d'Al [ii]
les Soulèvements de la Terre ont dénoncé " une dissolution très politique et particulièrement inquiétante réclamée directement au chef de l'État par l'agro-industrie et la FNSEA ". " Nous irons devant la justice et croyons dans la possibilité d'une victoire juridique pour casser cette décision inique, comme ce fut le cas pour d'autres dissolutions pour motif politique des dernières années ". Donc, une histoire non achevée...
L'association anticorruption Anticor . Vendredi 23 juin, le tribunal administratif de Paris a annulé, avec effet rétroactif, l'arrêté du 2 avril 2021 renouvelant pour trois ans l'agrément de l'association. Ce précieux sésame lui permettait depuis 2015 d'agir en justice dans les affaires de corruption et d'atteinte à la probité présumée, notamment en cas d'inaction du parquet. L'association, créée en 2002 et engagée dans 159 enquêtes judiciaires, avait vainement demandé au tribunal de " procéder à une modulation dans le temps des effets de la décision " ,qui n'interviendraient que trois mois après le jugement. Concrètement, Anticor s'attend à être écartée, en tant que partie civile, de plusieurs procédures, et à être ainsi privée de l'accès au juge. Comme gueulait mossieur l'académicien Finkielkraut " Mais taisez-vous ! " En Macronistant seule la voix de son maître prévaut comme aurait dit Daniel...
Voila, c'était la semaine du boss des horloges à 13 coups : la réception à l'Élysée d'un individu qui a fait découper en petits morceaux un journaliste, le prince Mohammed ben Salmane. Le sommet de Paris du Nouveau pacte financier qui a accouché d'une souris mécanique blablateuse et de deux dissolutions d'associations qui eurent l'horrible défaut de déplaire à nabot 1er.
Espérons que le Reich Macronien n'est pas parti pour 1000 ans !