Magazine Humeur

Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire -Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

Publié le 07 juillet 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Hymne à la miséricorde (Jésus Christ notre Résurrection, trad. A. Bernard, éd. du Cerf, 1980, p. 38)

Ô miséricorde, toi qui donnes la vie !

Ô éternelle miséricorde, tu couvres les fautes de tes créatures. Je ne suis pas étonnée de t’entendre dire à ceux qui sortent du péché mortel pour revenir à toi : « Je ne me souviendrai jamais plus de tes offenses ». Ô miséricorde qui procède de ta Divinité, Père éternel, et qui avec ta puissance gouverne le monde entier ! C’est dans ta miséricorde que nous avons été créés et dans ta miséricorde que le sang de ton Fils nous a recréés ; ta miséricorde nous conserve ; ta miséricorde fit lutter ton Fils sur le bois de la croix, la vie luttant contre la mort et la mort contre la vie. Combat où la vie vainquit la mort du péché, mais où la mort du péché arracha la vie corporelle à l’Agneau immaculé. Qui demeura vaincu ? La mort. Quelle en fut la cause ? Ta miséricorde. Ta miséricorde donne la vie ; elle distribue la lumière qui fait connaître ta clémence pour toute créature, les justes et les pécheurs. Dans les hauteurs des cieux, ta miséricorde éclate sur les saints ; si je regarde la terre, ta miséricorde y abonde ; même dans les ténèbres de l’enfer la miséricorde luit encore, car tu n’infliges pas aux damnés toute la peine qu’ils ont méritée. Ta miséricorde adoucit la justice. Par miséricorde tu nous as lavés dans le sang ; par miséricorde tu as voulu vivre avec tes créatures. (…) Ô miséricorde, le cœur s’enflamme à penser à toi. De quelque côté que je me tourne, je ne trouve que la miséricorde.


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