Alors si vous avez bien tout suivi là, vous savez que hier - Dimanche donc - je suis partie en groupe au Camp Davy Crockett. De trappeur j’en ai point vu, ni d’écureuil. Par contre, je me suis faite agressée par une nuée de moustiques qui ont profité de ces 3 heures de faiblesse.
Car oui. Mes ami(e)s ont voulu jouer pendant 3 heures. Retour à la nature ils appellent ça. Mouais. J’étais pas des masses convaincue quand j’ai accepté de participation à cette grande sortie estival. L’année dernière, c’était cueillette dans une ferme Bio. On a les amis qu’on peut. Alors ne dites rien. Merci. Bien.
On arrive. Bande de joyeux loufoques qu’on est (comme dans le Collège Foufoufou) et on se la joue : c’est où qu’on joue (justement). Là t’as un type - Malik - avec ses potes qui essaient de nous charrier. Ils tentent de mettre l’ambiance, genre : z’allez flipper les nenettes et z’allez morfler les gars. Mais nous, on a peur de rien et on les écoute à peine.
A un moment, Malik fait autorité et nous sort : z’êtes déjà entrain de payer alors écouter sinon vous ne pourrez pas aller jouer. Le silence fût et les explications de sécurité etc … etc … arrivèrent. Et en guise de conclusion, on nous sort : Avec cette activité, on a remarqué que bon nombre de couples finissaient par se séparer (on était 3) et l’amitié aussi disparaissait (on était tous). Alors ma copine d’enfance a pris peur. Illustration :
Moi suis tranquille les mains dans les poches. La seule à venir en jean’s et pashmina. Ouais. J’assume.
Ensuite, les mono ont voulu rigoler. On nous a dit de mettre nos baudriers. Et ils croyaient qu’on allait se vautrer. Ils ont été déçus. On a tous été bon. Moi pour péter du style, j’ai fait la version taille basse. Mais le mono, il m’a tout remonté et sérieux (non ya pas de photo de la chose), j’avais une couille.
Là c’est le début, on a encore le sourire et nos sous-vêtements secs. Ca va pas durer très longtemps.
Alors on s’engoufre dans la forêt. Explications. Cas pratique. Et nous sommes lachés à nous même en pleine nature. Juste des panneaux pour nous repérer et on nous indique gentiment que de toute façon, nous ne serons presque jamais à terre. On sourit. Les mecs, eux, voulaient cash se taper la piste noire. Nous sommes des filles et on veut jouer ensemble, alors ils ont cédé. Et la piste verte on a choisit. Et j’ai crié, crié, pour que je revienne … à terre.
L’accrobranche. Ben t’es sur un arbre. Et tu te déplace d’arbre en arbre. Sur des cables. Des tyroliennes. Des ponts suspendus de 30 cm de large. Tu rentre dans des tunnels faites de corde à 8-10m au dessus du sol (piste facile).
Alors souvent je me suis retrouvée comme ça :
Et j’avais peur mais je faisais la fière. Biensûr y’avait mon beau-frère qui secouait le cable et mon chéri qui essayait de me calmer.
Les garçons ont fini par se taper la noire et les filles (sauf moi) ont enchainé sur la bleue. Pourquoi que j’étais restée au sol ?? C’est simple. Je me suis eclatée la chatte (Ouh comment qu’elle écrit!!) contre un matelas qui protégeait l’arbre au lieu de ma petite personne. Tyrolienne vilaine !! Bien entendu, je suis la seule du groupe à qui cela est arrivée. Les autres ? Y’a eu du baisage de tronc d’arbre avec genoux qui claquent. Du coincé au milieu d’un cable ou au milieu, au dessus du vide. De la transpiration. Des larmes aux yeux. Des “Je t’aime”. Des “Prends soin des enfants”. Des “Salope!!” et des “Enculé!!”. De la culotte mouillée. Des piqûres d’insectes. Des mûres sauvages à grignoter.
Bref. Je suis courbaturée aujourd’hui. Mais j’ai passé un excellent moment avec les personnes qui me sont les plus proches. Et c’est trop le pied, je ne vous dis que ça, d’être entourée !! On recommence ??