Magazine Humeur

Notre ADN volé

Publié le 20 juillet 2023 par Observatoiredumensonge

Une autre piste pour chaparder des informations sur la vie intime des gens : l’ADN humain qui tapisse l’environnement

1°) Ponction d’ADN gratuit et sans commission rogatoire

Des scientifiques ont capturé de l’ADN humain dans la nature, dans l’air, l’eau ou le sable. De sorte que l’environnement se présente comme un véritable magasin à mémoire biologique où se répand la trace du vivant de l’homme, laquelle enferme des données cellulaires et génomiques très personnelles. Il ne s’agit donc pas de squelettes enfouis dans des concrétions sédimentaires depuis la nuit des temps, que traquent les géologues et paléontologues depuis des fouilles où gisent des ossements fossilisés, mais de substances codées, issues des particules de peau, de salives, d’urines ou d’excréments de taille nanométriques, dispersées au gré du vent ou déposées dans les sols ou des matériaux. « Cette découverte récente appelle à poser des garde-fous contre des atteintes à la vie privée » exprima 20 minutes avec l’AFP du 15 mai 2023.

Alors que les instituts d’éthique s’interrogent sur les risques de débordement de telles investigations scientifiques, à l’instar de l’eugénisme ou du clonage sélectif, d’autres plus pragmatiques se penchent sur des avancées que de telles saisies, par les biosciences, qui pourraient apporter des éléments d’instructions multidisciplinaires en termes de médecine, des sciences criminelles et pour la nature. De telles récoltes d’informations génétiques, sur les traces éthérées de la vie humaine, interpellent des chercheurs qui ont publié leur témoignage autour de cette valeur ajoutée au matériel d’investigation sanitaire et d’études sociétales dans la revue Nature Ecology and Evolution.

Gageons que, sous le rideau de bonnes intentions et de promesses enivrantes, cette nouvelle piste, quasiment accessible gratuitement quant aux prélèvements, ne conduira au final qu’à peaufiner une surveillance généralisée encore plus pointue sur les populations, généralement bien incapables d’imaginer les dérives de telles explorations biologiques, et des pistes qui conduisent à leur exploitation. Rien ne s’accompli au hasard, dès lors qu’une découverte s’empare de sponsors obligatoires pour en poursuivre les recherches et en exploiter les ressources. Or ici, les commanditaires sont au pouvoir, entre les prédateurs politiques, les rapaces industriels et les bailleurs de fonds ; tous aux starting-blocks des profits et de l’élargissement de leurs moyens de contrôler les populations à leur insu ; exit la démocratie et les DDH !  

De telles exploitations judiciaires et médicales, sur les prélèvements de gènes anthropiques, d’où les séquences Adn/Arn abandonnées dans la nature, ne sauraient certes pas remettre en question le postulat du transformisme (transmutation des espèces) élaboré en 1809 selon la théorie du Chevalier Jean-Baptiste Lamarke, ou de l’évolutionnisme de Charles Darwin avec L’origine des espèces de 1859, car de ce côté-là le travail est fait. Si le chaînon manquant de ces principes mutationnistes ou évolutionnistes demeure encore la source de polémiques persistantes dans les cercles académiques, le ramassage foisonnant de signatures Adn met en lumière les risques de manipulations de notre propre héritage Homo-sapiens. Puisque ces gènes sont librement dispersés dans la nature et qu’ils n’appartiennent juridiquement plus à personne, doit-on alors s’inquiéter que leur récupération puisse servir des pratiques laborantines d’investigation ?


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Des chimères hybridées à partir d’échantillons de gènes entre humains et animaux font secrètement l’objet de manipulations hasardeuses dans certaines régions du Globe, où la législation bioéthique est plutôt laxiste. En procurant le droit de prélever çà et là des cellules souches en milieu confiné (in-vitro), puis à présent à l’épuisette dans la nature, des apprentis-sorciers peuvent s’en donner à leur aise et sans complexe. En dépit de l’opposition farouche des antispécistes, des collectifs radicaux qui s’opposent à la médecine nucléaire et les opposants à la manipulation génétique, d’où le patrimoine atavique de l’espèce humaine ( composés de nucléotides ou séquences Adn dites de l’hérédité), comment donc empêcher des laboratoires d’injecter des chromosomes d’une espèce à l’autre à l’aide de cellules inertes récupérées puis intercalées, de dupliquer les genres ou de créer des avatars au cœur d’une génétique réinventée, bricolée ou ajustée selon les besoins ou les demandes ?

La nature humaine n’est plus vraiment de source naturelle au fil des années de posologie, d’interventions médicinales, de bricolages génétiques avec des implants chirurgicaux d’organes, d’électrode ou de stimulateur Micra, d’orthopédie réparatrice et autres appareillages de maintien en vie (enregistreur sous-cutané), car les premiers pas furent franchis ce tout dernier demi-siècle siècle, en rapport aux quatre milliards d’années depuis l’apparition de la première créature monocellulaire, du blob à l’amibe. Les caractéristiques génétiques ne sont plus désormais le seul choix de l’évolution ou du transformisme de Dame nature, animisme, théiste ou déiste selon l’acceptation ontologique. Cette reprise en main de la nature ne concerne donc plus seulement le monde microbiologique, végétal ou animal, mais il s’impose désormais à l’homme comme la porte enfoncée d’un tabou, depuis que le 22 mai 1989 des microbiologistes américains ont réalisé pour la première fois une manipulation génétique sur l’homme.

La modification génétique opérée sur l’espèce humaine, scientifiquement connue sous l’appellation anglophone : « Clustered Regulary Interspaced Short Palindromic Repeats associé à l’enzyme Cas9 » (vu sous l’acronyme : Crispr-Cas9),ou ciseaux moléculaires, consiste à couper/coller l’Adn dans n’importe quelle cellule. Le « genome editing » désigne un ensemble de techniques utilisé pour modifier les séquences d’Adn qui constitue le génome d’une espèce, tandis que le Crispr-Cas9 est un nouveau système, simple, rapide et efficace pour couper l’Adn à un endroit précis du génome dans n’importe quelle cellule. La plus explosive des réactions politiques en termes de santé et d’écologie alimentaire fut en France celle des faucheurs volontaires de José Beauvais, contre les OGM et la malbouffe que ce collectif dénonçait. Bien que prémonitoire, ce mouvement n’en était encore qu’à l’âge de pierre eu égard aux monstruosités que s’autorisent à ce jour nos scientifiques et politiques, avec le dévoiement des bricolages du génie génétique aux sources de la vie, et la fabrique des frankenvirus à l’instar du SARS-CoV-2 !

Au-delà des manipulations génétiques, a-t-on le droit de prendre le risque de disloquer un métabolisme achevé par la nature, l’ajouter à un autre individu homme ou animal, pour tenter d’aboutir l’expérience imaginaire du roman épistolaire de Mary Shelley, « Frankenstein ou le Prométhée moderne » ou du long métrage d’Erle C. Kenton, « Île du docteur Moreau » ? Ne serait-ce pas, quelque part, profaner la nature humaine que de l’hybrider en assemblant des morceaux d’espèces épars, produit d’un patchwork d’Adn/Arn, un monstre ensaché dans une enveloppe animale ou inversement, au motif généreux que la xénotransplantation serait une solution pour combler la pénurie d’organes pour procéder à des greffes et sauver des vies. Or, cela revient à agir sans préjuger des conséquences inconnues sur la postérité de l’intégrité humaine, quand il s’agit de composer une mosaïque avec des cellule des uns et des autres ?

Le processus de réparation ou de modification du gène peut endommager l’équilibre métabolique du court au moyen terme, sous l’action aléatoire de cette correction des cellules infectées.

Au pire, l’opération aboutira à l’affolement du système immunitaire, avec perte de mémoire des anticorps neutralisants, d’où une charge virale des agents pathogènes impliquant une cascade d’évènements morbides et opportunistes, à l’instar du VIH sur les cellules hôtes. Telles se présente aujourd’hui les conséquences des vaccins à vecteur génique contre la Covid-19, fabriqués à la hâte, sans recul et sans randomisation, ni respect des étapes cliniques en vue d’obtenir l’AMM à son tour frappée d’exemptions (11 en France). Cette mutation opérée sur certaines dégénérescences promet d’éradiquer certaines pathologies. Mais ce n’est pas sans risques, sachant bien que des dérives scientifiques peuvent en découler sous le prétexte-bateau d’améliorer l’espèce humaine, où il n’y a qu’un pas à franchir entre l’eugénisme thérapeutique et l’eugénisme sélectif.  

En effet, le long brin entremêlé de cette chaîne carbonée, laquelle enlace la mémoire Arn/Adn et porte l’information génétique héréditaire de l’individu, est susceptible de rompre sous l’action pervers d’un bricolage génétique, sinon modifier irrémédiablement la mémoire atavique de l’espèce, d’une génération à l’autre pour la postérité qui en hérite. Par ailleurs, des monstres, entre clonages (ainsi la brebis Holly) et boutures organiques, ne sont rien de moins que le résultat d’une culture embryonnaire ou de xénogreffe (transplantation d’organe animal sur l’homme). Oui mais, quel rapport entre ces sciences du bricolage génétique et la collecte de cellules dans la nature ? Précisément, il faut redouter qu’un prélèvement de cellule souche puisse être travaillé in vitro pour récupérer la mémoire d’un génome étranger à des fins exploratoires, et dont certains pourraient en tirer des aboutissements pas nécessairement thérapeutiques.  

Dans un devenir incertain, en l’absence d’une réglementation transgénique internationale dotée d’institutions et d’inspecteurs, les risques qui furent jadis dénoncés par le mouvement susmentionné qui milita afin d’éradiquer des parcelles céréalières pour des essais transgéniques et des culture en plein champ d’OGM, deviennent des expériences potentiellement plus dangereuses pour l’homme ainsi traité comme un rat de laboratoire. Car ici précisément, l’OGM (Arn m.) à vecteur génique n’est plus ingéré par l’alimentation, car l’expérience est tentée par l’injection directe à la seringue dans l’épaule ! De fait, le dérèglement par la transmission de cette mémoire génétique acquise dans la mémoire innée du génome peut interférer sur les atomes de la molécule organique, jusqu’à provoquer des lésions auto-immunes, voire dérégler l’équilibre de l’ensemble des maillons carbonés dans cet enchaînement linéaire des liaisons covalentes. Et c’est là que le château de carte risque de s’écrouler !

La suite demain

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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