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Notre ADN volé – suite et fin –

Publié le 21 juillet 2023 par Observatoiredumensonge

Une autre piste pour chaparder des informations sur la vie intime des gens : l’ADN humain qui tapisse l’environnement

2°) Des pistes juridiques et scientifiques pour exploiter ces petites cellules qui nous appartiennent

D’aucuns ont indignement soulevé que la mémoire en surface de l’Arn ne pouvait pas se transmettre dans le cœur de l’ADN cela pour convaincre les sceptiques de l’innocuité des vaccins à vecteur génique*, et de leur incapacité à modifier ou de corrompre l’héritage génomique de l’homme. Pareille menterie se démontre tout simplement par le fait que si cette information ne pouvait pas passer entre Arn/Adn, il n’y aurait jamais eu d’évolution des espèces sur Terre. Or, l’évolution c’est précisément la spécialité de la nature qui exige des millions d’années de transformisme prudent pour sauvegarder les espèces, ou de les laisser s’éteindre pour les plus vulnérables, en regard des éléments atmosphériques et terrestres, des températures, des sols agraires et de l’action des prédateurs. Ce pourquoi gare aux vaccins à Arn messager* sortis du chapeau !

De tels patchworks existent désormais avec des virus synthétiques mis au point pour des motifs prétendument préventifs ; des frankenvirus ou des monstres au comportement imprévisible avec une nocuité aux conséquences dégénératives. Si la nature eut recours à des millions d’années d’expérience de terrain pour mettre au point des espèces, ce n’est certes pas un produit transgénique de laborantin qui peut rivaliser ou faire mieux, en quelques mois ou années de ravaudage de cellules. En cherchant la parade contre une guerre bactériologique ou une pandémie, ces leurres artificiels, administrés sans observance de principe de précaution, peuvent s’attaquer au système immunitaire des patients, comme vu plus haut, à l’instar des vaccins Covid à Arn m.

De sorte que les parades prophylactiques issues de travaux par des bio-géniteurs en blouse blanche, imitent les agents infectants, en inoculant – sans agrément sérieux – aux patients, des vaccins à vecteur génique. À jouer avec le feu, on s’y brûle immanquablement ! La fabrique des monstres vue par Robert Bogdan ou par Jean Renoir derrière un roman d’Émile Zola, avec des monstres de foire, de serial killer et psychopathes comme dans La bête humaine, serait-elle en voie de ressurgir par-delà les bobines des longs métrages cinématographiques ?  

Les cellules Arn/Adn environnementales font déjà l’objet de travaux sur les espèces sauvages, pour plonger plus profondément dans la génétique de l’histoire moléculaire, et percer les secrets de la biodiversité. Des résidus de peau, de poil ou d’écaille dispersés dans les éléments naturels reproduisent les traces génétiques de la vie, dont l’information est exploitée en partant de la biocénose à l’aide de ses populations de micro-organismes aériens, flottants ou déposés. Mais dès lors que ces empreintes recueillies correspondent à l’homme, il devient possible de capturer une identité à l’appui de dizaines de fichiers de toute nature dont disposent les services l’Exécutif par le biais du Fichier national automatisé des empreintes génétiques*. Le FNAEG*, selon une information de la CNIL du 15 novembre 2018, dispose officiellement de 2,9 millions de profils génétiques conservé jusqu’à 40 ans, et fatalement bien davantage dès lors que ces données recueillies sont transférées à des laboratoires privés, devenus des réservoirs atemporels de donnés.

Ce fichier, qui est géré par le Service centrale de la police technique et scientifique, pourra être complété en puisant dans les échantillons de tissus organiques humains échappés et répandus naturellement dans l’environnement. Ces informations Adn peuvent même être communiquées à des autorités étrangères. En dépit de l’article R. 53-19-1 du Code de procédure pénale, qui dispose que des résultats d’analyse d’identification par empreinte génétique ne peut comporter qu’un numéro d’ordre commun au fichier national automatisé desdites empreintes, la passerelle internationale en matière d’Adn via Interpol autorise ces logiciels de rédaction de procédures de police nationale (LRPPN de l’IGPN) à la mise en œuvre de toutes sortes d’enquêtes et d’instructions judiciaires.


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 Par extension, débordement ou dérives plus ou moins clandestines et illégales, des détournements occasionnels d’informations piratées (Article 16 du décret n° 2021-1402 du 29 octobre 2021 codifié au CPP) sont de pratique courante, puisque le droit est glissant d’un pays à l’autre. De surcroît, le droit mou (soft law), de juridicité discuté pour être politiquement interprété sur le terrain, mais surtout par opportunité plénipotentiaire ou liberté administrative, prend une prééminence diamétrale sur le droit positif, codifié ou jurisprudentiel. Outre les services d’investigation judiciaires et de recherche des personnes disparues, de filiation ou de généalogie, ces fichiers peuvent sans nul doute fuiter du côté des unités d’exploration fondamentale aux fins de cerner des pathologies ou des anomalies décelées depuis ces morceaux de la chaîne carbonées évacués de la matrice originelle de l’individu, et les transmettre ou les vendre à des entités du monde du travail, de la santé et des assurances, outre une possible commission rogatoire.

En rejoignant des banques de données privées, ce glissement d’information de données génétiques revient à servir d’éventuelles enquêtes relatives au patrimoine commun, où les séquences Adn peuvent révéler des pistes en relation avec des origines raciales, cultuelles, ainsi que la syndication, la philosophie et la tendance politique du sujet ayant lâché une empreinte génétique. L’exploration de ces données est interdite à l’article 9 du RGPD susmentionné, sachant que ces données sensibles peuvent servir des opérations malveillantes, comme de truster une identité, de falsifier une enquête, de discriminer dans le domaine de l’assurance et du recrutement. Il est donc aisé de se servir ces éléments disponibles et contingents pour toutes ces raisons, dès lors que le propriétaire ne peut pas s’exprimer sur ce viol d’information à son insu pour traiter de ces données personnelles volatiles, voire les revendre, si elles ne sont pas en lien avec une affaire judiciaire ou ressortant de l’intérêt public. Mais ne soyons pas dupes, car nul ne peut agir pour protéger ses droits dans ce cas de figure, puisque le consentement légalement requis n’a pas valeur juridique dans l’anonymat de tels prélèvements autorisés et gratuits, dès lors qu’ils entrent dans le domaine de la propriété de son récoltant.

Dans le cadre de ses recherches fondamentales, le laboratoire Whitney de biodiversité marine de l’Université américaine de Floride, à l’instar de tout autre faculté de science, pourrait parfaitement étendre ses investigations à notre espèce, dans le plus parfait anonymat, et légitimement d’en tirer des conclusions pour les revendre à l’industrie du Big Pharma. Cette hypothèse est gratuite, mais comment éviter cette évidence avec des possibilités infinies et un droit international absent ? Que ce soit dans le milieu urbain, en vacances sur la plage, sur un moyen de transport, dans les draps d’un hôtel où il est possible que se déposent des cellules épithéliales et du liquide séminal et autres sécrétions, bulbe de cheveu, salive, sperme, sécrétion vaginale…, l’air ambiant capte et lâche sans cesse une partie infime de nous-même, dont n’importe qui peut en prélever un échantillon, sans avoir connu le donneur involontaire.  

Pourtant, l’identification n’est jamais loin, abandonnée et prêt à être recueillie puis reconnue, et chacun de nous peut ainsi être suivi ou poursuivis à la trace depuis n’importe quel endroit du globe où nous nous déplaçons par route, air et mer. Ces échantillons auraient même la capacité de s’ouvrir comme un véritable carnet de santé, reproduire notre histoire, nos habitudes de consommation et la nature de notre environnement comme on prélèverait des traces de notre vie dans un sac poubelle, ou des excréments fossilisés que les paléontologues analysent pour reproduire l’écosystème de nos ancêtres, d’où le biotope et la biocénose qui offrirent le cadre de vie et les étapes de l’évolution animale des hominidés.  

Ces prélèvements disponibles, car libérés loin du corps de l’hôte qui s’est éloigné, donc libres, sont parfaitement lisibles et dissécables dans n’importe quel laboratoire d’analyse biologique et chimique. Inutile de revendiquer un droit de propriété ! Chaque individu étant identifiable et spécifique dans une fourchette d’un humain sur 46 milliards potentiels, et non réplicable pour le moment, le bénéfice-risque ;

– d’une part entre résoudre le secret d’une mutation anormale d’une cellule cancéreuse, ou d’attraper un suspect dans une enquête pour meurtre,

– et d’autre part préserver son droit à l’intimité ou l’intégrité de son corps même partiellement dispersé dans l’espace, relève d’une gageure.  

Des ponctions génétiques à distance, tel un prélèvement de pollens dans la nature, mais des cellules humaines que moissonnent des généticiens de laboratoire pour les transmettre à n’importe quel investigateur et dans toutes les directions, est devenu une pratique récente. Cette fauche discrète se répand de nos jours, entre la cueillette d’informations cellulaires par des moissonneurs d’Adn et les services d’investigations administratifs ou privés, à l’insu des propriétaires des cellules capturées, sans mandat ni commission rogatoire délivré par un magistrat. Une telle ponction d’informations pose un vrai problème en droit positif, car cette pêche aux renseignements n’est protégée par aucun encadrement juridique à l’international. Quant à la justice prétorienne d’où découle la jurisprudence en termes de droit de propriété, elle n’est pas près d’être sollicitée par le corps politique autour de cette exploitation invisible, tant des intérêts privés en embuscade, et publics donc au service du pouvoir, sont en jeu.

Entre espoir et inquiétude, se pose fatalement la question, à savoir que ces données attrapées au hasard des résidus humains qui flottent librement dans notre biotope, pourraient aussi bien être clandestinement récupérées pour améliorer la santé erga omnes, que pour servir des causes moins louables, car sans régulation ni garde-fou juridique, comme de cerner des minorités ethniques ou sociales, sinon fabriquer des copies d’individus à partir de leurs cellules-souches capturées. Nous venons de voir que le RGPD n’a d’autorité que sur le papier, et non dans la vraie vie que l’on ne saurait contrôler ; puisque ces traces de portion d’existence s’attrapent à la façon d’un filet à papillon. En transposant dans une réalité alternative l’analyse du Docteur Mark McCauley de l’Université de Chester, maître de conférence en biologie du vieillissement, l’infiniment petit dilué dans le vacuum macrocosmique, ou dans l’air ambiant, nous promet une leçon de chose qui nous apparaîtra dans un proche avenir, aussi plausible que pétrifiante, quant aux conséquences imprévisibles et les dérives éthiques.

Fin

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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