Il y a de quoi être fier : «le 14 juillet a été un succès, blablabla » et ‘Gloire à moi’, où l’on considère que «le pays avance». Prochain objectif de Macronéron : que les Français puissent fêter Noël et la nouvelle année ? Et c’est ainsi que Tartuffe1er dressera un bilan forcément positif lors de son énième spectacle dans le petit écran. Mais avant, cela Manu1er et Dame Brigitte ont reçu leur cour de cire-pompes au grand complet à dîner au palais, avant la pause estivale. Comme « ça ne coûte rien, c’est l’État qui paye ». Mardi soir, c’était banquet royal au château. Cynisme, provocation « et en même temps » cas qui relève de la psychiatrie, Cinglé1er à son gouverneMent : « on peut collectivement être très fiers ce qui a été fait ces derniers mois. On a fait bouger les choses, des retraites au marché du travail. On a pris des grandes mesures sur l’emploi, l’énergie ou la transition écologique. On a porté de grandes réformes » parfois « impensables ». «Sur l’écologie, on doit réconcilier et inventer un logiciel d’économie et de progrès » a dit Trissotin1er, cela ne veut bien sûr rien dire. Déconnexion totale consternante, en plus d’être totalement dépassé par sa fonction. Surréaliste. Quelle fierté que SA réforme des retraites, effectivement !
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Quelle fierté pour notre autocrate vénéré le déni de démocratie et ses onze 49.3 en neuf mois. Quelle fierté d’être belligérant et nous entraîner dans une guerre qui nous coûte des milliards. Etc. Et comme sans promesse, il n’est rien, il a promis « beaucoup de réformes décisives à la rentrée », traduction : « ceux qui ne sont rien » vont souffrir, au nom du « désendettement vert » d’Attal, tout en prévenant que « les choses ne seront pas plus simples », car « la vie politique française ne se simplifiera pas ». Et c’est moi le chef leur a dit « je veux tout le monde sur le pont cet été » …
Et mercredi, c’est devant ses Playmobil que le chef de clan s’est exprimé, vantant l’«esprit de continuité» de son action, traduction : continuer à ne rien faire, juste saccager ce qui est encore possible de l’être tout en affirmant le contraire, et déblatérer ses mots creux jusqu’à l’ivresse dans ses mises en scène grotesques ! Notre autocrate vénéré a salué leur «force d’action et force de frappe» au Parlement. Du haut de son déni, Manu1er le bienveillant très respectueux de tous a refusé de «céder à l’esprit ambiant qui consisterait à dire qu’il n’y aurait pas de vie parlementaire, qu’il y a un blocage, ou qu’il y aurait une vie des oppositions qui serait réduite à néant.» «Tout ça est faux», a lancé celui qui est un cas d’école psychiatrique en rappelant que «49 textes ont été adoptés» depuis les dernières élections législatives. Pour quels résultats ?
Massacre à l’œuvre ! Mais soyez heureux bande de gueux, vous venez de prendre 10% de hausse sur votre facture d’électricité, mais « roulez à l’électrique parce que c’est bon pour la planète »… Et pendant que Manu1er et Dame Brigitte festoyaient, que ce petit monde de l’entre-soi s’autocongratulait de leur bilan extraordinaire… L’économie est en déclin, l’Éducation nationale ne s’est jamais si mal portée, la justice ne fonctionne pas correctement, nos hôpitaux agonisent, grâce à notre grand diplomate nous avons perdu toute influence tant en Europe que dans le monde. Etc.
Alors, le jeu de chaises musicales ne changera rien sur le fond sauf pour les intéressés, puisque « c’est le président qui décide ! ». Quelle farce que ce remaniement. Le sinistre de l’Inéducation nationale, Pap Ndiaye, remplacé par Gabriel Attal, le 1er de la classe macroniste, dont le CV d’avant 2017 tient en un mot : rien. Nommé aussi comme ministre de la Santé à la place de BraunCharlatan, l’ex-directeur de cabinet de Valls et Borne, Aurélien Rousseau. Avec le départ de Schiappa, nous perdons une grande intello, «et en même temps » nous en récupérons une de haut vol, si si… Aurore Bergé devient ministre chargée des Solidarités. Prisca Thévenot, porte-parole de Renuisance, nommée secrétaire d’État à la jeunesse et au Service National Ubuesque. Etc. Manu1er a raclé les fonds de tiroir. C’est mesurer à quel point la politique ne représente plus rien, en revanche, l’obséquiosité, l’indignité, la médiocrité, les mensonges, l’inculture, la misère intellectuelle… Paye au Macronistan.