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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,19-27. -Stes Marthe, Marie et St Lazare, mémoire

Publié le 29 juillet 2023 par Crioult

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,19-27.

En ce temps-là, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Jean de Damas (v. 675-749)

moine, théologien, docteur de l'Église

Triode des Matines du Samedi de Lazare, Odes 6-9 (in Lectionnaire pour les dimanches et les fêtes; trad. J.-R. Bouchet; Éd. du Cerf 1994, p. 148 rev.)

« Jésus pleura. Les Juifs se dirent : Voyez comme il l'aimait »

Étant Dieu véritable, tu connaissais, Seigneur, le sommeil de Lazare et tu l'as prédit à tes disciples. (...) Étant dans la chair, toi qui es pourtant sans limite, tu viens à Béthanie. Vrai homme, tu pleures sur Lazare ; vrai Dieu, par ta volonté tu ressuscites ce mort de quatre jours. Aie pitié de moi, Seigneur ; nombreuses sont mes transgressions. De l'abîme des maux, je t'en supplie, ramène-moi. C'est vers toi que j'ai crié ; écoute-moi, Dieu de mon salut. Pleurant sur ton ami, dans ta compassion tu as mis fin aux larmes de Marthe, et par ta Passion volontaire tu as essuyé toute larme du visage de ton peuple (Is 25,8). « Dieu de nos Pères, tu es béni. » (Esd 7,27) Gardien de la vie, tu as appelé un mort comme s'il dormait. Par une parole tu as déchiré le ventre des enfers et tu as ressuscité celui qui s'est mis à chanter : « Dieu de nos Pères, tu es béni ». Moi, étranglé par les liens de mes péchés, relève-moi aussi et je chanterai : « Dieu de nos Pères, tu es béni ». (...) Dans sa reconnaissance Marie t'apporte, Seigneur, un vase de myrrhe comme un dû pour son frère (Jn 12,3), et elle te chante dans tous les siècles. Comme mortel, tu invoques le Père ; comme Dieu, tu réveilles Lazare. C'est pourquoi nous te chantons, ô Christ, pour les siècles des siècles. (...) Tu réveilles Lazare, un mort de quatre jours ; tu le fais surgir du tombeau, le désignant ainsi comme témoin véridique de ta résurrection le troisième jour. Tu marches, tu pleures, tu parles, mon Sauveur, montrant ta nature humaine ; mais en réveillant Lazare tu révèles ta nature divine. De manière indicible, Seigneur mon Sauveur, selon tes deux natures, souverainement, tu as accompli mon salut.


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