Le désir de contrôle des gouvernements sur leurs administrés ne date pas d’aujourd’hui, car il est inhérent à la pratique du pouvoir, de quelque nature qu’il soit, autoritaire ou démocratique. Et cela étant, la propagande et la manipulation qui vont avec, ne sont jamais très loin. Cette propension à tout contrôler se met en place, a priori, pour faciliter les échanges et les comportements sociaux. En apparence seulement ! Sauf quand cela est délibérément abusif. Surtout si la désinformation se pratique à grande échelle sur les médias officiels, les réseaux sociaux et autres canaux de communication en diffusant des informations sélectives, plutôt persuasives, mais souvent biaisées. La répétition constante de messages clés peut aussi créer une perception de vérité même quand les faits sont contestables. En limitant l’accès à certaines informations et en « oubliant » d’autres, un gouvernement peut modeler la perception de l’opinion publique. Et en restreignant les points de vue divergents et en diffusant des anecdotes ou des images émotionnelles qui captent l’attention, il peut mieux motiver son action.
Abonnez-vous gratuitement pour recevoir directement chaque nouvel article par mail
Saisissez votre adresse e-mail…
La publicité, qui depuis son origine est l’initiatrice de la manipulation de masse avec ses discours suaves, enjôleurs ou pervers, est devenue le modèle à suivre pour tous nos gouvernements depuis plus de quarante ans. Macron et ses ministres utilisent le procédé à fond la caisse, sans états d’âme. L’épisode de la Covid, avec son cortège de mensonges, de contrôles abusifs, de renoncements et d’hypocrisies, en a été un triste exemple. S’il n’y avait que celui-là ! Macron, avec son « en même temps » est le maître incontestable du tripatouillage idéologique. Mais, en exacerbant les tensions sociales et politiques et en cherchant, en toutes circonstances, à influencer les décisions électorales, il n’a pas compris que cela peut miner la confiance des Français dans leurs institutions et nuire au débat démocratique et à l’engagement citoyen. N’oublions pas ses alliés, inattendus, ou plus simplement ses idiots utiles : les gauchistes ! En particulier ceux de la NUPES. Les pires ! Essentiellement incarnés par des islamo-gauchistes patentés et des écolos intégristes devenus fanatiques jusqu’à en perdre la raison. Pourtant, ce ne sont que des idéalistes et des idéologues qui prétendent adapter la réalité à des concepts préconçus, souvent fumeux. Mais leur idéologie est devenue une prison mentale dans laquelle ils s’enferment, avec leurs errances révolutionnaires embourgeoisées, leurs préjugés et leurs stéréotypes de bas étage. Continuellement, en prise avec leurs propres contradictions, ils ne savent plus démêler le vrai du faux et le faux du vrai, par contre, ils savent s’appliquer cette ironie, devenue culte : « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué« … Outre le fait que ces gauchistes sont contaminés par une « révolutionite » aiguë et récurrente, ils ont, par effet de groupe, un impact encore néfaste sur la manière dont les Français perçoivent les informations. Heureusement, la réalité en rattrape beaucoup.
Quels que soient le procédé et les protagonistes, la manipulation de masse reste assez facile à mettre en œuvre quand on sait que tout individu recherche des informations qui confirment ses croyances ou son souci de conformité sociale et son désir d’appartenance. Il n’est pas étonnant que la société consumériste, dans laquelle nous sommes plongés, favorise le communautarisme, cette masse d’individus où le rejet de celui qui la contredit devient plus fort que la confrontation des idées qui demande un peu d’effort et de courage. Notre ère de communication instantanée où le flux d’informations est constant, n’arrange pas les choses et nous fait facilement baisser la garde.
Mais ne nous laissons plus manipuler ! Soyons vigilants et entrons en résistance contre la propagande du prêt-à-porter de la pensée. Qui nous mène dans le mur !
Claude Picard
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Claude Picard pour Observatoire du MENSONGE
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble