Vous connaissez la chanson « j’ai rencontré Saint-Nicolas » ? Je me demande si c’est pas une chanson de Karin et Rebecca. Vérification sur le net. Bingooooooooooo. Et je vous ai même retrouvé la chanson, à écouter absolument, ça rappellera des souvenirs à ceusses de ma génération déjà antique.
J'ai rencontré Saint-Nicolas
envoyé par enricogay
Revenons à nos moutons, savoir à cette rencontre que j’ai faite il y a quelques jours : pas Saint-Nicolas, mais presque, car j’ai rencontré Bob. Oui, vous lisez bien. Bob. Bob Boutique. Bobichou. Celui qui vous dessine chaque quinzaine une petite planche de BD. Mais également celui qui écrit (Contes Bizarres). Qui joue du triangle (et autres instruments). Qui raconte des histoires. Bob.
Une légende.
Et avec lui, Dominique. Dominique Leruth. Qui écrit également, je vous ai déjà parlé (Petits contes cruels pour mal dormir).
Et puis les chers et tendres de chacun. Of course.
Rendez-vous était fixé à Bruxelles. Me vlà donc encore dans le train. Ça devient une habitude presque hebdomadaire depuis début juin, je dois dire. Je pourrais d’ailleurs à chaque fois en raconter des tonnes sur ce que je vois et ce que j’entends dans ces trains, de quoi faire un roman… Peut-être, sans doute, un roman de gare (warf warf, keske je suis spirituelle des fois), mais en tout cas un roman fait de tous ces gens, de toutes ces vies, que j’y croise. Des vies qui puent. Des vies qui rient. Des vies qui dorment. Des vies qui se racontent bruyamment. Des vies qui oublient. Des vies.
Et au milieu de ces vies, moi. Qui n’en mène pas large, à l’idée de rencontrer Bob. Et les autres, dont je sais si peu. Pour ainsi dire rien. Mais surtout Bob. Passque c’est un personnage, Bob. Un vrai de vrai. Alors j’appréhende. Et je lis pour oublier que j’appréhende. Je lis sans rien lire, parcourant les lignes, tournant les pages, sans rien voir, sans rien assimiler.
Le trajet est long. La gare est enfin annoncée, le train y pénètre au ralenti et je surveille le quai, à la recherche de Bob. Je repère, durant une fraction de seconde, une superbe femme, gracieuse et souriante. Et à ses côtés, ben un homme. Enfin, Bob. Ils ne m’ont pas vue, et pour cause, ils ne pourraient me reconnaître, puisqu’aucune photo de moi n’est disponible nulle part, vous le savez.
Je descends du train et je les rejoins, puis nous nous rendons chez Dominique. Un petit coin de paradis en plein Bruxelles. Que vous révéler de ces quelques heures passées tous ensemble ? Juste un résumé, en quelques mots, dans le désordre : des fleurs, du soleil, une jolie table, des crevettes grises en mon honneur mmmmmmmmh (ceux qui ont lu « la célib’attitude » comprendront), des brochettes re-mmmmhhhh, un apéritif encore mmmmmmh, des rires, des discussions animées, des projets littéraires, un chat qui passe, Bob qui m’appelle Nana, comme à l’accoutumée, un clafoutis aux framboises à tomber par terre, encore des rires, un peu de pluie qui mouille, un parasol qui veut s’évader, des souvenirs tendres ou drôles échangés, quelques sujets de billets, un bruit d’eau en guise de musique, et une rencontre qui se prolonge tout l’après-midi, puis la soirée, jusqu’au retour à la gare, où m’attend le train du retour. Ma compagnie : un couple de zamoureux, un homme seul qui oublie de descendre à Ottignies et se retrouve à Namur, au milieu de quinze jurons, et une jolie jeune fille à lourde valise mauve qui m’empêchera de tendre les jambes durant tout le trajet, méchante valise mauve.
Voilà une journée qui fut fabuleuse. Des rencontres qui furent fabuleuses. Des personnes tout simplement fabuleuses. Mais n’allez pas le leur répéter, ils risqueraient de me faire subir les pires représailles.
Voilà ce qu’est un blog. Du texte, des commentaires, des projets, et puis des rencontres, toutes plus sympas les unes que les autres. Que demander de plus ? Que du bonheur !