Cette chapelle se situe à VARAVILLE, à PROXIMITÉ de CABOURG.
Sur la partie sud, la porte de l’ église, les étroites baies qui l’ encadrent et les trois occulus
sont mis en valeur grâce à la combinaison de briques et de pierres calcaires.
Au-dessus des occulus, on remarque une frise géométrique qui délimite le haut fronton percé d’ une niche
accueille la statue de Saint Joseph, patron des charpentiers, des bâtisseurs et des causes difficiles.
.
La plupart des eédifices religieux étant dorénavant fermés,
je ne peux donc vous montrer l intérieur.
En allant sur YouTube, vous pourrez avoir un aperçu.
(Visite de la chapelle Saint-Joseph du Home- Varaville)
En 1870, Armand Leclerc, négociant à Rouen ambitionne de bâtir non pas une maison
de vacances mais un grand hôtel, face à la mer. Inauguré en 1879, il lui adjoint
quatre ans plus tard une chapelle privée, en bord de route. Son architecture,
combinant la brique et la pierre calcaire, la rapproche de l’église Saint-Aubin
de Houlgate, inaugurée en 1878.
Le 17 mai 1884,Monseigneur Hugonin donne l’autorisation de l’ utiliser pendant
deux mois par an pour ce que l’on appelle « la colonie des baigneurs ».
Elle est consacrée la seconde quinzaine de juillet 1884.
Le 17 mars 1892 Armand Leclerc, se retire et vend la chapelle à la paroisse
pour 3020 francs. Le 29 avril 1893, le président de la République Sadi Carnot et
le ministre des beaux-arts et des cuktes Raymond Poincaré accordent par
décret l’ utilisation de celle-ci comme chapelle de secours de la paroisse en
raison de l’ inondation régulière des chemins reliant le HOME au bourg dex
VARAVILLE. La nouvelle cloche est baptisée Marie-Louise par son donateur
Antoine Cornu et sa marraine Louise-Henriette Maurisset.
Le 9 décembre 1905, lors de l’adoption de la loi de séparation des Églises et
et de l’ État, la chapelle devient propriété de la commune.
En 1930, l’ abbé Étienne reçoit en cadeau la petite maison près de la chapelle
où il s’ installé pendant la saison. Pendant la guerre 39-45, elle sert de dépôt
de munitions aux Allemands. En 1944, la destruction du HOME ne l’ épargne pas.
L’ édifice souffre des combats : à l’ ouest, une large brèche s’ inscrit de la base du
clocher, tandis qu’ à l’ est le mur est béant jusqu’ au sommet. Le petit clocher octogonal
est à claire-voie et la cloche en morceaux.
La chapelle est restaurée en 1945 et retrouve en 1948 des vitraux « flamboyants » de la
nef et du chœur, sur le thème des « Béatitudes », sont remarquables par leurs teintes rouges,
orangées et violettes. La plupart comportent des dédicaces dont celle de la famille WALRAND
qui a financé les anciens vitraux en mémoire de leur fils Pierre, décédé en 1915 à l’ âge de 22 ans.
Le 30 août 1949, l’ abbé Étienne reçoit l’ évêque Monseigneur Picand pour la bénédiction de la
chapelle restaurée.
Au clochette octogonal à succédé une flèche de type augeron couverte d’ ardoises.
La cloche Marie-Louise, détruite, est remplacée par celle de l’ église du bourg, fondue en 1816,
un peu ébréchée par sa chute mais toujours fonctionnelle.