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Interpellation d’une militante de Némésis

Publié le 12 avril 2024 par Observatoiredumensonge

Interpellation d’une militante de Némésis :
le maire écolo-wokiste de Besançon récidive

 Il y a un malaise de la maire de Besançon qui constate que sa politique d’accueil des migrants est un échec. » Au lendemain de la garde à vue de Yona, une jeune militante du collectif Némésis, interpellée pour avoir manifesté avec une pancarte anti-immigration à Besançon, Alice Cordier, directrice de l’association féministe, ne cache pas sa colère. Pour elle, les moyens « disproportionnés » déployés contre l’une des membres de son collectif, « qui n’a rien commis d’illégal », ne serviraient qu’à masquer l’incompétence d’Anne Vignot, édile écologiste à la tête de Besançon depuis 2020.

Répression judiciaire

« Le but de cette action était, comme à chaque fois, de dénoncer les violences faites aux femmes. » Interrogée par BV, Alice Cordier revient sur l’action menée par l’une des sections locales du collectif Némeéis, ce 7 avril, lors du carnaval de Besançon. Ce jour-là, les militantes ont déployé en centre-ville une banderole rappelant que « 46[chiffre établi par le collectif sur la base d’un recensement dans la presse, NDLR] femmes auraient pu être épargnées si les OQTF avaient été appliquées en 2023 ». Au même moment, deux militantes défilaient au milieu du carnaval avec des pancartes sur lesquelles elles avaient écrit à la peinture : « Violeurs étrangers dehors » et « Libérez-nous de l’immigration ».

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À ce sujet — Besançon : une militante de Némésis en garde à vue pour provocation à la haine raciale

Rapidement, une courte vidéo de leur action commence à circuler sur les réseaux sociaux. En début de soirée, Anne Vignot dénonce, sur son compte X, l’action militante et annonce son intention de porter plainte pour « incitation à la haine raciale » au nom de la commune. L’une des deux militantes apprend alors qu’elle est convoquée dès le lendemain, soit le 8 avril au matin, au commissariat pour une audition libre. « Mais dès qu’elle arrive au commissariat, on lui indique qu’elle est placée en garde à vue. Elle y est restée près de dix heures », rapporte Alice Cordier. Fouille du téléphone, interrogatoire, perquisition du domicile, ordinateur mis sous scellés… « Les moyens mis en œuvre par la Justice ne semblent pas du tout justifiés au regard des faits reprochés, s’indigne Alice Cordier. Affirmer publiquement être anti-immigration n’est pas un délit ! Demander l’expulsion des violeurs étrangers non plus ! Marlène Schiappa avait elle aussi proposé l’expulsion des étrangers condamnés pour violences sexuelles. » La directrice du collectif Némésis note par ailleurs l’efficacité de la Justice dans cette affaire. « Nous sommes menacées constamment sur les réseaux sociaux. Et quand on porte plainte, malgré les preuves et les éléments que nous avons, il ne se passe rien. Là, on voit que quand la Justice veut faire son travail, elle sait le faire, et le fait de façon très virulente », note-t-elle. Le collectif Némésis promet de ne pas en rester là et annonce vouloir porter plainte contre le parquet pour atteinte aux libertés.


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