Une pluie d’été

Casaubon

Une de ces pluies d’été

Malvenue pour les désœuvrés

Sitôt et précipitamment descendue

Dans les têtes et sur les toitures

Ramenant à des enfouies pensées

Affectées et troublées

D’un comportement naguère maladroit

L’ayant jadis, blessé et laissé pantois

De mémoire de famille, émergée

Perpétuelle, d’une entêtée réalité

A qui seule, une amnésie sans pareille

Amènera peut être un jour le soleil