Magazine Humeur

L'argent dette : pourquoi le système va exploser

Publié le 04 octobre 2008 par Maldoror

Le système va exploser. Vous ne le saviez pas ? Moi non plus, parce que, comme vous, je ne m'étais pas posé une simple petite question toute bête : vous, moi, nos gouvernements, nos entreprises, tout le monde est endetté. D'où vient cet argent, que nous prêtent les banques ? Si tout le monde est endetté, et à eu besoin d'emprunter de l'argent qu'ils n'avaient pas, qui a déposé suffisamment d'argent aux banques pour qu'elles puissent prêter des centaines de milliards de dollars aux pays, aux entreprises, aux milliards de citoyens, qui sont endettés ?

La réponse est simple, et vous la trouverez dans ce petit film d'à peine une heure, L'argent-Dette.
L'argent, qui représentait à l'origine une symbolique d'une valeur existante (de l'or, ou n'importe quoi d'autre possédant une valeur intrinsèque, susceptible d'être échangé directement contre un bien ou un service), l'argent n'existe pas. L'argent que vous avez emprunté à votre banque pour acheter votre appartement, n'existait pas jusqu'à ce que vous signiez le contrat d'emprunt. C'est la banque qui a créé fictivement cet argent. Vous pensiez, comme moi, naïvement, que le banquier sortait l'argent de son coffre, en puisant dans l'argent que d'autres clients que vous y avaient déposé ? Vous aviez tort.

L'argent, en réalité, ne représente plus de la valeur, mais de la dette. Si tout le monde remboursait ses dettes au même moment, il n'y aurait plus d'argent. Mais cela ne se produira pas, car la dette augmente sans cesse, chaque seconde, et ne sera jamais remboursée, par aucun gouvernement.

Parmi les quelques questions que soulève ce film très intéressant, qu'il faut voir et faire circuler autour de vous, une m'interpelle : Puisque les gouvernements disposent du droit d'émettre de l'argent, pourquoi est-ce qu'ils choisissent d'emprunter l'argent dont ils ont besoin auprès des banques, en payant des intérêts, quand ils pourraient créer ce même argent, eux-même, sans intérêts ? La dernière fois que le gouvernement Français a émis de l'argent, c'était en 1973.

Visionnez ce film, comprenez comment se crée l'argent, et pourquoi vous êtes les esclaves de vos banques, ces mêmes banques qui pleurent en ce moment, en réclamant qu'on les sauve d'une mort méritée. Puis, je ne sais pas moi, mettez-vous à boire, ou créez autour de vous un SEL (Système d'Echange Local), ou encore votez à gauche. Non, à la réflexion, voter à gauche ne changera rien. Ils font pareil, tous.

Il y a bien longtemps qu'on n'a plus coupé la tête à un représentant du gouvernement, dans ce pays. Nos dirigeants ont pris l'habitude de notre passivité. Faudra-t-il que le peuple envahisse le parlement pour qu'on décide de changer le système actuel, qui est en faillite totale, et dont on voit bien qu'à la première estocade, il menace d'exploser, et de faire exploser le système monétaire mondial ?

"Nous sommes au bord du gouffre", disait François Fillon. Lui, sait très bien que cela va exploser, avec ou sans crise financière. Il espère juste que cela se fera lorsqu'il ne sera plus au gouvernement. Mais c'est loin d'être sûr.

Ah, autre chose, vous pouvez également vous rendre sur le site des banksters, ou vous pourrez retrouver cette même vidéo, et voir en temps réel évoluer le montant de la dette publique Française.

Vous pourrez également écouter cette petite analyse de Philippe Derudder en mp3, qui dit en substance la même chose : l'argent est créé à partir de rien par les banques privées, alors qu'il devrait être créé par les nations. De cet état de fait, découlent tous les autres problèmes : l'emploi, par exemple. D'un côté, nous avons des gens qui cherchent du travail, de l'autre nous avons des patrons qui cherchent des employés. Pourquoi est-ce si compliqué de trouver un emploi ? A cause du financement. Qui décide du financement ? Les banques privées.
Une banque met une seconde à créer cent mille euros. Si c'est si simple et si facile, pourquoi est-ce si difficile de trouver un crédit ? Parce que la banque, comme tout acteur privé, à un devoir de rentabilité, vis à vis de ses actionnaires. Donc, elle ne prête pas aux pauvres, qui présentent de gros risques de ne pas pouvoir rembourser le montant de leur emprunt. Et voilà pourquoi on ne prête qu'aux riches.

Le système va exploser, et si vous visionnez ce film, vous ne pourrez plus dire que vous n'étiez pas prévenus.


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (2)

Par Julien
posté le 24 mars à 22:29
Signaler un abus

Je rectifie une mésentente qui change toute la donne, le gouvernement ne fabrique pas d'argent, c 'est la BCE qui fournit l'argent au pays de la zone euro, elle fabrique cette argent en y appliquant un taux d'intéret.

L'argent est effectivement de la dette !

Ce fait n'est pas sans conséquence, en effet, je vous invite à lire un texte de Louis Even à ce sujet qui met bien en lumiere le probleme, il sagit d'une fable :

Votre texte...

Ce qu'explique ce texte est très simple et facile a comprendre, imaginez que vous et 3 de vos amis représentiez un état (la france par exemple) qui comporte donc 3 citoyens, vous avez votre terrain, et chacun de vos savoir vous permettent de vivre en parfaite autonomie, vous vivez sans argent, cependant vous souhaiteriez mettre en place un systeme monétaire dans votre état car il serait plus pratique pour vous d'utilisé une monnaie pour remplacer le troc qui pose probleme lorsqu'il sagit d'echanger des produits qui ne sont pas de meme valeur.

Une personne frappe a la porte de votre état, il est banquier, ca tombe bien, il vous demande combien vous auriez besoin pour demarrer votre systeme monétaire, vous vous mettez daccord pour 200€ chacun, le banquier vous les pretes avec un taux de 10%, le banquier pretera alors 600 et chacun devra alors rembourser 220 € , soit 660 €

Ne voyez vous pas un probleme la ? comment vous et vos trois amis qui représentiez un etat allez pouvoir rembourser 660 alors qu'il n'existe que 600 € de monnaie en circulation.

Aucun de vous trois ne fabrique d'argent !!!

Voila le focntionnement de notre systeme monétaire actuel , mais ne nous arretons pas la dans l'analyse, en effet que va t-il se passer ? Deux d'entre vous allez pouvoir rembourser le credit que vous avez contracter, mais le troisième ne pourra pas, non pas qu'il ne le veuille pas, mais c 'est mathématiquement impossible. Donc ce qu'il se passe, c 'est que cette personne devra etre depossédé d'une partie de ce qu'elle possede à hauteur de l'argent qu'elle n'aura pas rembourser, c 'est comme ca que cela se passe , par exemple si vous ne pouvez pas payer les mensualités de votre credit immobilier, il y a une hypotheque.

Essayez de visuliser cette exemple à l'echelle de la france et vous comprendrez alors pourquoi la différence entre les riches et les pauvres s'accentue et qu'elle peut se calculer, elle s'accentue avec la dette du pays, plus il y a d'argent dans notre circuit monétaire avec ce modele, plus il y a d'ecart de richesse, car plus il manque de monnaie dans le circuit.

Vous pourrez constater que le système monétaire que nous avons est la source meme de la pauvreté dans notre société et dans le monde, en effet, tout argent emprumter dans une banque vous fera payer des interets, ces meme interets que vous rembourserer, seront ni plus ni moins que la somme qu'il manquera à un autre individu dans la société.

Le systeme monétaire pose un probleme absurde, notre pays est endetté, nos voisins europpéens sont endettés, l'amérique est endetté, tout les pays du monde sont endettés. COmment tout les états du monde (l'etat etant le peuple) peuvent etre endettés ? cela n'a pas de sens. EN fait si, cela s'explique tout simplement, tout les états du monde sont endetté envers les banques mondiales. Donc ce ne sont pas les états qui gouvernent actuellement, mais bien les banques.

Je suis sur que la plupart de ceux qui lise ceci ne savent pas vraiment quelle sont les raisons de la crise, ne savent pas ce qu'est la titrisation, ne savent pas ce que représente l'inflation , je ne suis pas economiste, j'ai juste chercher à comprendre et les reponses sont toutes sur internet, je ne donne pas mon opinion, c 'est juste de la logique.

Je votais avant et maitenant je ne vote plus, car je ne peux plus, l'idée m'est insuportable.

Il faut que vous regardiez une conférence de Peter Joseph, celui qui a fait les zeitgeist qui sont pour ma part mal présenté, par contre la conférence est tout simplement terrible, ca m'a considérablement aidé à etre clairvoyant ! Vous ne serez plus le ou la meme apres avoir regarder cette conférence, j'ai pris une sacrée claque ! il y a le lien en dessous, vous pouvez choisir la lanque :

http://dotsub.com/view/0e384aec-6a3b-46b5-ae7e-1250ebba4794

Elle explique le monde comme vous ne l'aviez jamais vu.

Ayez une belle Vie Julien

Par bankster.tv
posté le 16 octobre à 21:51
Signaler un abus

Tres bon article sur la vidéo de Paul Grignon, Félicitations !

Paul Grignon pour MAD2 (Money As Debt 2) qui ne traitera que de SOLUTION, a soumis depuis plus de 2 ans une solution éblouissante a divers économistes qui l’ont approuvé et elle sera diffusé prochainement.

L’Etat DOIT reprendre le droit régalien à la création monétaire qu’il a abandonné aux banques privées l’histoire de quelques décennies qui nous ont emmené à la subite et imminente chute économique (VOLONTAIRE). Injectez des milliards c’est PROLONGER la souffrance du peuple en augmentant les prélèvements VIA l’inflation a cause de l’injection des liquidités et via les prélèvements pour rembourser l’intérêt, c’est du SABOTAGE ! Et quelqu’un a t il mentionné que L’ENSEMBLE de l’impot sur le revenu collecté en FRANCE ne sert qu’a payer les « intérêts » de la dette fictive à des banquiers privés.? Non vous ne remboursez meme pas le début du capital… juste l’intérêt

A l’époque de l’OR, on avait pas l’informatique.

Aujourd’hui, on s’échange des promesses de payer (dettes sur emprunt avec INTERETS aux banksters ce qui assèche la masse monétaire en cas de NON renouvellement par le crédit) a la vitesse de la lumière (informatique) parce qu’au départ on s’est échangé des promesses de payer l’or parce qu’il était difficile a transporter. Maintenant il faut donc s’échanger de la VALEUR REEL à la vitesse de la lumière parce qu’on a plus besoin de déplacer l’or (la valeur reelle, merci l’informatique !)

vous voyez ? Les billets ont tous un numéro unique, et si on s’échangeait cela informatiquement, on échangerait de la réalité … et non pas une promesse de rembourser de l’argent que je n’ai pas et que je vais extorquer au peuple (et aux enfants des enfants via la dette nationale frauduleuse) quand je fais faillite pour que l’esclavage continue.

SECURE DIGITAL MONEY

On pourrait réduire nos impots en laissant notre « secure digital money » a disposition de l’etat pour qu’IL le prete aux banques privées et non pas l’inverse !

ON A PLUS BESOIN DE LEUR PROMESSE DE NOUS DONNER QUELQUE CHOSE QU’ILS N’ONT PAS.

Ah et au fait, Paul Grignon prépare une autre vidéo, alors commencez a chercher des excuses, parce qu’elle risque de vous donnez encore plus de mal. Peut etre meme que le peuple aura parlé avant elle, je vous laisse avec votre conscience.

letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=241564

Pour une réforme radicale du système bancaire

L’invité.

Christian Gomez, Docteur d’Etat en sciences économiques, ancien élève du Prix Nobel Maurice Allais et directeur de banque à Zurich Samedi 11 octobre 2008

L’économie mondiale est au bord du gouffre. Tout le monde s’interroge sur la sécurité et la valeur de son épargne et beaucoup subiront demain le chômage et l’angoisse du lendemain. Les pertes économiques et financières promettent d’être considérables. Pourquoi? Une raison de fond: le mode de création monétaire dans nos économies. A l’heure où cette crise marque la faillite quasi-totale de la plupart des schémas intellectuels en vogue au cours des vingt dernières années, le temps est peut-être venu de penser «out of the box» et de proposer des solutions radicalement nouvelles. En l’occurrence, la solution proposée s’inscrit dans une lignée prestigieuse des plus grands et des vrais économistes libéraux de notre temps: Irving Fisher, l’Ecole de Chicago et Milton Friedman, Maurice Allais…

Peu d’économistes nieront que les causes de la crise d’aujourd’hui résident dans une expansion démesurée des agrégats monétaires et de crédit. En fait, même si celle-ci a donné lieu à plus de débordements que d’habitude, elle ne diffère pas dans sa cause ultime de celles qui l’ont précédée et cette raison, c’est le pouvoir de création monétaire des banques. Pour bien comprendre ce point, il faut résumer le mode de fonctionnement du système monétaire en trois traits:

  • Les banques, par leurs opérations de crédit, disposent du pouvoir monétaire, c’est-à-dire du pouvoir de créer ou de détruire de la monnaie;

  • La mise en œuvre de ce pouvoir dépend en fait des «humeurs» d’acteurs privés: les désirs conjugués des banques de prêter et des agents économiques d’emprunter;

  • De ce fait, l’évolution de la quantité de monnaie en circulation, dont dépendent les fluctuations de l’activité économique et le mouvement des prix, résulte de décisions «privées» et est soumise aux emportements des acteurs économiques.

Par ailleurs, ce système aux origines historiquement frauduleuses distord indûment la répartition des revenus, car le privilège de création monétaire crée une rente, qui n’est pas différente conceptuellement des gains qu’obtiendrait dans son activité une association de faux-monnayeurs qui achèterait des biens et/ou des actifs sur le marché ou prêterait à d’autres personnes avec la monnaie fabriquée.

Vouloir modifier cette situation, c’est d’abord vouloir rendre le pouvoir de création monétaire, et la rente qui lui est attachée, aux seules autorités monétaires et, in fine, à l’Etat, qui retrouverait ainsi la plénitude de son pouvoir «régalien»; ensuite faire en sorte que tous les types d’investissement soient financés par de la «vraie» épargne, c’est-à-dire que le crédit bancaire soit financé par des dépôts d’épargne à maturités fixes sans aucune transformation possible des échéances pour éliminer tout germe d’instabilité.

Pour réaliser cet objectif, un des grands partisans de ce système, le Prix Nobel français (1988) Maurice Allais, a proposé dans de nombreux travaux de séparer les fonctions bancaires en les faisant exercer par des entités distinctes, principalement:

  • Les banques de dépôts, qui ne s’occuperaient que de la gestion des encaisses des clients (cash management), en les couvrant à 100% par de la monnaie de base (banque centrale) et en se faisant rémunérer pour ces services.

  • Les banques de prêts, qui recevraient les dépôts à terme/d’épargne et les prêteraient à des termes légèrement plus courts aux emprunteurs.

Les conséquences de la mise en œuvre d’un tel système seraient considérables. Du point de vue de la politique économique, le contrôle total de l’offre de monnaie donnerait des moyens très efficaces de régulariser l’évolution économique et l’inflation, tout en prévenant tout risque systémique. Du point de vue de l’efficacité économique, non seulement la gestion des encaisses serait optimisée par les banques (baisses des coûts) et par les agents économiques (du fait du coût d’usage de la monnaie), mais le rôle régulateur des taux d’intérêt dans l’orientation de l’épargne et la sélection des investissements serait magnifié. Enfin, en ce qui concerne la répartition des revenus, la capture de la «rente» monétaire permettrait d’obtenir une recette budgétaire supplémentaire d’un montant significatif (pour la zone euro, en première approximation, l’équivalent de la moitié de l’impôt sur le revenu pour un taux de croissance de la masse monétaire de 4,5%). Par ailleurs, du fait des caractéristiques du processus de transition du système actuel au système projeté, une large partie des problèmes liés à l’existence d’une dette publique imposante serait réglée, comme nous le montrons ci-après.

Difficile à mettre en oeuvre? Pas vraiment. Dès la décision de réorganisation prise, les banques actuelles seraient invitées à se transformer en holdings bancaires (voir schéma ci-dessus). Pour couvrir les besoins en monnaie de base nécessaires au passage des dépôts à vue dans les banques de dépôts, les techniques les plus simples de la titrisation pourraient être utilisées, parmi d’autres solutions possibles. Les banques actuelles créeraient chacune des structures de titrisation ad hoc auxquelles elles vendraient le montant de créances nécessaires détenues à leur bilan, le financement étant assuré par l’émission de notes souscrites par la banque centrale. Comme les banques resteront en charge du service de ces créances (recouvrement des intérêts et du principal), aucune interruption des relations clients ne serait à prévoir et, comme ce service serait rémunéré, le compte d’exploitation des banques serait protégé.

Dans la période de transition, on assisterait à un double mouvement conjugué au fur et à mesure du remboursement des créances placées dans la structure de titrisation: d’un côté, la banque centrale, pour éviter tout recul de la masse monétaire, les remplacerait à son bilan par des achats de titres publics; de l’autre, les banques de prêts renouvelleraient à l’échéance les créances initiales à partir des dépôts d’épargne effectués par leurs clients. C’est dans ce processus que se trouve une solution, radicale elle aussi, au problème de la dette publique puisqu’une part substantielle de celle-ci serait absorbée par la banque centrale qui rétrocéderait les intérêts de cette dette à l’Etat sous forme de profit de l’institut d’émission.

Ce système n’a jamais vraiment existé, même si des économistes prestigieux ont soutenu des approches similaires. Contre lui, il y a le poids des idées reçues sur l’inéluctabilité du système actuel et le choc des intérêts. Rendre la rente de la création monétaire aux citoyens, sous forme d’une ressource budgétaire, forcément, cela ne plait pas à tout le monde et surtout pas aux banquiers… Mais peut-être que les peuples pourraient s’intéresser à un système qui leur assurerait la prospérité, en libérant l’initiative, et la sécurité, en éliminant les «manias» qui ruinent périodiquement nos économies. Et si la refondation d’un nouveau capitalisme passait par là?

A propos de l’auteur


Maldoror 2485 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine