Magazine Humeur

Notations de carnet de conversations 1

Publié le 28 mai 2009 par Collectif Des 12 Singes

Les notations suivantes sont issues de notre petit calepin sur lequel nous notons des bribes de conversations lorsque nous sortons ou que nous mâtons un film. Avouons le tout de suite, certaines sont de nous et ne sont pas forcément du meilleur goût ; nous ferons un tri par la suite selon comment nous pouvons intégrer ces dires dans nos propos.

·   Lever la prise de pied pour pas qu’elle s’habitue et devienne accro à mon flash, dard de braquemard (modèle d'épée du Moyen Âge courte et large à deux tranchants : le mot proviendrait du mot néerlandais Breecmes désignant un couteau qui était destiné à désherber, ce dernier devant ainsi être robuste avec une courte lame, large et forte).

·   Tu mets l’appât au bout de l’hameçon, tu jettes la ligne, tu taquines le goujon, t’attends que ça prenne (plutôt que ça morde, ce qui fait mal au mâle), tu moulines jusqu’à ce que le poisson soit hors de son milieu et enfin tu le chopes à l’épuisette pour le mettre dans la nasse de ton escarcelle [grande bourse que l’on portait suspendue à la ceinture, un peu comme une (truite) aumônière].

·   Laisse-moi t’aimer, même rien qu’une nuit, ou sinon faisons l’amour avant de nous dire adieu.

·   Quel gâchis que de passer autant de temps avec une personne pour s’apercevoir un jour qu’elle est une inconnue.

·   Si je cède, il faudra lui accorder tout ce qu’elle veut et même ce qu’elle ne sait pas encore qu’elle voudra.

·   Tu me brides le mors, je ne me sens pas moi avec toi.

·   Elle est blonde ou brune ? Les deux : blonde en-haut, brune en-bas.

·   Après la bringue, je la déglingue (mettre à mal : altération du terme de marine déclinquer, dérivé de clin, « bordage », ou dérivation de l'allemand klingen, « sonner »).

·   Cette harpie (divinité de la dévastation et de la vengeance divine) me réduit en charpie : cette fille est une furie (déesse infernale personnifiant la malédiction lancée par quelqu'un) pour qui je ne suis qu’une chair à canon (que je tire à boules rouges).

·   À peine dévoilé un bout de sein sautant du soutien-gorge, je tourne de l’œil (dans sa direction : c’est un sein à ne pas cacher, je saurai voir de toute façon).

·   Avant moi la forêt vierge, avec toi le Déluge tropical.

·   Ouah, un sacré coup de pompe, poupée !

·   Sur l’écran blanc de mes nuits et idées noires.

·   Tête d’affiche à lécher.

·   Je fais des clapotis (agitation légère des vagues qui se croisent et s’entrechoquent dans tous les sens) sur son clitoris.

·   Tu es de la petite bière pour moi et je préfère le champagne.

·   Pour vivre heureux, vivons couchés.

·   C’est dur de se faire violer et de faire semblant qu’on a joui : l’ouverture ça fait mal.

·   Ce malotru (né sous une mauvaise étoile) m’a fait mal au trou, à l’étoile de mer.

·   Je lui ronge son frein.

·   J’ai une image floue de ce filou coquinou.

·   Je suis un émasculé du cœur.

·   Paulina Borghese, la nymphomane impériale.

·   Après avoir déclaré ma flamme, ce n’était plus les feux de l’amour mais un brasier qui partait en fumée et dont il ne restera que des cendres.

·   J’ai fait mon numéro et j’ai tiré le bon (enfin, la bonne combinaison … en cuir).

·   Je prends langue (prendre contact avec une personne pour avoir avec elle un entretien) avec ce boutefeu (qui met le feu au canon), même s’il me bat froid (je reçois avec froideur ce qu’il me propose).

·   On peut dîner avec le diable mais il faut une longue fourchette, et si on danse avec lui il faut s’attendre à ce que la chanson finisse.

·   Quel fariboleur/frivoleur (qui n’a nulle importance) de charme, quel opportun inopportun.

·   Acidité douce, amertume sucrée.

·   Une gourgande (femme légère, fille de mauvaise vie) qui aime la vie et la bite, même si elle gourmande (réprimander avec dureté) quand ça bande (raidir, tendre quelque chose) pas assez.

·   D’un coup, d’un seul, le coup est parti tout seul.

·   J’ai passé une chaude nuit dans ce grand lit si froid avant toi.

·   Un rien, la bite.

·   Elle est pensive quand elle est lascive (enjouée, folâtre, encline aux plaisirs amoureux).

·   Tu fais une « drôle » de moue devant mon bout.

·   J’écris ce poème, ces quelques bafouilles, en vue d’une grosse léchouille.

·   Ça rentre ça sort, tes va-et-vient (et quand ça vient ça va) entre mes reins me font beaucoup de bien.

·   Hep garçon ! Remettez-moi le couvert.

·   Odeur de chienne mouillée, en chaleur.

·   Dur, dur … pourvu que ça dure.

·   Un devant, un derrière, à trois on tournebroche et on envoie la sauce barre beau cul.

·   Ne va pas trop vite dans la besogne (action par laquelle on fait une œuvre).

·   Je suis presse-bite et j’adore les hommes à lunettes, à grosse quéquette.

·   Ça manque de pression, y a pas de tireuse tire-lait.

·   La trop grosse bite de ce pervers pépère chéper me fout un trip (un flip) au fond des tripes.

·   Je suis fermée, porte close, rideau baissé : t’as qu’à te la mettre sur l’oreille et repasser me voir demain à la première heure.

·   Il m’a marquée, m’a tamponnée.

·   Qui ne tente rien ne tête rien.

·   C’est l’hallu finale, extase à tous les étages ; partouzons-nous et demain le libertinage sauvera le genre humain.

·   C’est la peine que tu sois dur en moi.

·   Fusionnons nos capitaux, capillaires et chapiteaux.

·   Garde tes mains dans tes fouilles plutôt que dans les miennes où elles tripatouillent.

·   Si tu mets le string à l’envers, tu peux être un chien qui joue avec la chatte et la ficelle.

·   Je me suis retrouvé pendu à son cou pour une histoire de cul qui ne valait même pas le coup.

·   Je la déshabille pour l’hiver.

·   Comme manipula(c)teur précoce, le beau-gossisme ne fait pas tout, mais moi je me les fais toutes.

·   Faut que ce soit bien mouillé pour qu’on soit (dé)tendus, dans tous les sens du terme.

·   Je vais tellement la limer que je vais la scier en deux.

·   Désolé mon pote n’est pas là, tu ne vas t’en prendre qu’une, mais sans rancune.

·   Je saute les intermédiaires, ces intérimaires du travail.

·   Mon gros grain rond de riz soufflé retombe.

·   J’ai un doigt d’avance sur la longueur de la langueur (faire la cour d’une manière doucereuse et fade).

·   Je plaisante ! Moi pas, t’es un cocu faux-cul !!!

·   La vie est une pause entre deux morts (les nombreuses petites morts orgasmiques et la grande Mort, les unes ne durant pas, l’Autre étant éternelle).

·   Oh tasspé, fais tourner !

·   Je ne fais pas dans la demie-luxure [recherche, pratique des plaisirs sexuels pour soi-seul ; Trois sortes de péchés en chaire : le blasphème (la sacrure, péché sec), l'intempérance (la champlure, péché mouillé : abus d’alcool) et la luxure (la créature, péché poilu ; également très belle femme, voire femme de mauvaise vie)].

·   Un jouisseur libertin, un sans-culotte défroqué (qui a quitté le statut de moine).

·   Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître que de te mettre queue.

·   C’est le syndrome du poireau : la tête est blanche mais la queue reste verte, pas bonne à sucer.

·   Je l’ai culbutée [faire l’amour, posséder sexuellement : du moyen français culer, « frapper au cul », et de buter (heurter un corps, s’en tenir à quelque chose ou quelqu’un avec obstination)] comme un culbuto (objet ou personne mettant la tête en bas et les jambes en haut, pour retomber de l’autre côté) au lit.

·   C’est toujours une bonne à prendre.

·   Si les vivants vivent en paix, les morts reposent en Révolte.

·   Devant le saint des seins, je n’ai plus eu de sain dessein.

·   La pute fait tout, le proxénète fait le reste.

·   Une histoire au lendemain qui déchante.

·   Marche au pas ou revient au galop.

·   On est en froid alors que je brûle, me consume, de mille flammes pour elle : je ne pourrai renaître des cendres de notre feu… fol, laid.

·   Je te veux tout entière, pour toujours, jour après jour.

·   Je te voulais sans interdit, mais là les plaisirs des sens sont interdits, va savoir pourquoi ta raison s’en interdit.

·   J’en ai marre que son règne craigne plutôt que vienne sur cette basse-terre comme au 7è ciel.

·   L’une était comme un aimant pour moi (plus je la collais, plus elle se décalait), l’autre était comme un boomerang où plus je la jetais, loin et fort, plus vite elle revenait.

·   Je préfère quand même les conneries aux couillonnades : je suis plus un connard [du latin cunnus, « vulve », qui provient en proto-indo-européen soit de *kust- (intestin, rein, vessie)], soit de *skerǝ- (couper), soit de * (s)keu- (cacher), les origines possibles de l’étymon germanique *kunton donnant cunt sont : *gwneH2/guneH2 (femme, cf. gynécologie, queen) soit *gen/gon (créer, devenir, cf. génétique, gamète) ou bien *geu- (creux, cavité) ; au Moyen Âge, les diminutifs connil et connin (latin cuniculus) désignaient le lapin ainsi que les conduits et tuyaux ; les lapins européens sont célèbres pour leurs capacités reproductives car les accouplements peuvent avoir lieu toute l'année, le mâle monte la femelle un bref instant puis s'écroule comme mort en clapissant (tout comme lorsque la femelle est en chaleur il peut émettre ce son, une sorte de vibration), le mâle/le « bouquin » couine (grince) également lors du bref coït avant de s'écrouler sur le côté pour se reposer alors que le lièvre vagit (crie comme un enfant au berceau ), sachant que vagin vient du fourreau de l’épée des romains] qu’un couillon (du latin populaire colea, « cacher, protéger », comme en grec kaleos, littéralement « l'étui, le fourreau »).

·   Le dérivé déconner avait jusqu'à la fin du XIXe siècle le sens premier de se retirer (son contraire enconner, signifiant pénétrer, est composé sur le même mode qu'enculer). Connasse, en revanche, désignait au départ et jusqu'au XXe siècle une prostituée de bas étage ou inexperte. « C'est une impiété inepte d’avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse ? Mais nous sommes si heureux qu’elles soient faibles. C’est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l’homme. » (Journal, 1887, Jules Michelet)

·   Je veux être réincarné en homard car même mort on lui suce la queue.

·   Je ne suis pas une personne mais une personnalité, voire un personnage.

·   Il est un VRP de la tendresse, une personne extraordinaire dans une histoire ordinaire.

·   Elle est une personne de défiance plutôt que de confiance.

·   Ce qui se dit la nuit se vit la nuit car comme les vampires cela ne voit jamais le jour.

·   Elle était la mauvaise personne au mauvais moment.

·   Il est copieux, et pas qu’au pieux.

·   L’union libre est la conjugaison de deux cœurs solitaires.

·   Souviens-toi d’oublier l’été dernier et moi aussi.

·   Elle est comme une tigresse : quand je dis oui en remuant la queue, elle se lèche les babines (lèvres pendante de certains animaux, tels les vaches, les chiennes et les guenons).

·   Je fais feu de tout poil, même si quand je l’ai vue à poil je me suis demandé pourquoi on faisait tant d’histoire pour si peu de choses attrayantes.

·   Elle ouvre la cage à mon gros oiseau ; le regarder se lever c’est beau.

·   Les bas-résilles m’en tombent.

·   La peur m’a fait me sauver, l’Amour m’a fait revenir.

·   Le temps que l’on passe à penser au temps passé est un temps perdu où on oublie de vivre.

·   Je suis fou de cette personne … alitée.

·   Elle n’était tendre qu’après nos règlements de comptes.

·   Tout s’emballe trop vite même si d’habitude j’aime emballer vite fait s’est pesé les bons fruits bien mûrs.

·   La vie ou la mort, quoi que je choisisse c’est l’Enfer sur Terre.

·   Elle est tombée amoureuse de moi grâce à mon côté déroutant, et moi amoureux d’elle à cause de mon côté désespéré.

·   Elle m’a laissée pantois (« palpiter, frémir, haleter » aussi bien que « avoir des visions, rêver »), comme un pantin sans voix.

·   Elle est bonne comme un bonbon : quand tu déballes le papier, t’adores la lécher, elle est si sucrée et ronde en bouche.

·   Je lui caresse et chauffe le corps comme un verre de vin, son liquide a de la cuisse sous cette belle robe.

·   Les hommes mûrissent (enfin) quand les femmes vieillissent (voire décrépissent) : heureusement le temps arrange les choses avec les jeunes et jolies chiantes.

·   Allé, désolé pour nous, à demain ! Non, du coup maintenant ça va plutôt être à une main.

·   Je te présente Suzie et Lipo la polie, les suceuses ; moi je vais voir Annick la niqueuse, la croqueuse d’amant.

·   Même quand je faisais tout bien, il y avait toujours quelque chose de mâle.

·   Définitivement, dans la définition de l’Amour c’est que rien n’est définitif.

·   On est sorti presque ensemble (1+1), mais on était jamais 2 en 1 (1*1).

·   Quand on aime on ne compte pas, c’est quand on aime plus qu’on fait les comptes en se disant « je lui ai pourtant tout donné » (dans tous les sens).

·   C’est bien parce qu’on sait qu’on ne pourra pas tirer tout le troupeau de salopes sauvages qu’on chasse bite en tête (comme avec la bille : droit au but pour mettre au fond du filet) les plus faibles. Pas fous les gonzes : on chope les plus faciles, enfin … les moins difficiles.

·   Dans la basse-cour, quand le roi-coq danse, les poulettes se mettent aux abris.

·   Rien ne sert de courir les jupons, il faut jouir/partir à point (nommé G).

·   Me concernant, tu te mets le doigt dans l’œil et tu peux aussi te le mettre dans le cul bien profond en plus.

·   Le plus difficile pour moi n’est pas de faire n’importe quoi mais c’est d’accepter que pas n’importe qui m’en empêche.

·   Fromage ou dessert ? Ce soir je prendrai le fromage puis un café, je saute le dessert pour me taper les poires de la Belle-Hélène dans ma chambre.

·   Le besoin physique s’exprime surtout quand on a peur, quand on a besoin d’être rassuré par une présence corporelle.


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