Magazine Journal intime

Le droit à la parole, l'exil et ta soeur

Publié le 10 novembre 2009 par Noalita
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Marie NDIAYE, prix Goncourt pour son livre "3 femmes puissantes" persiste et signe (même si les mots utilisés sont plus en nuance) dans le Grazia de cette semaine (oui je l'ai acheté exprès) :

- vous avez quitté la France à cause de l'élection de Nicolas Sarkzy ?

- cela faisait un moment que Jean-Yves Cendrey (son compagnon) et moi avions envie de vivre ailleurs. Quand on a vu apparaître son visage le jour de l'élection, il y a eu un écoeurement, on s'est dit "ce n'est pas possible". Nous ne jouons pas aux exilés qui ont fui je ne sais qu'elle tyrannie, mais je trouve que l'atmosphère ici est très dépressive, il y a quelque chose de morose, de hargneux et de déprimé.

En lisant ces mots, Eric Raoult, député UMP des Hauts de Seine, en a avalé de travers son croissant du matin.

"C'est pourquoi, il me paraît utile de rappeler à ces lauréats le nécessaire devoir de réserve, qui va dans le sens d'une plus grande exemplarité et responsabilité."

(Bon, que je sache Marie N DIAYE ne s'est pas vue décerner le GONCOURT par le Président de la République ni par Monsieur Raoult, alors elle dit un peu ce qu'elle veut non ?

Et puis d'abord, d'où il sort cette histoire de réserve Monsieur Raoult ? )

Il demande donc à Frédéric Mitterrand, Ministre de la CUlture de la recadrer.

Il peut toujours demander remarque...

ça mange pas de pain.

Elle s'en fout la belle Marie, elle vit à Berlin.

Vous en pensez quoi vous ?

Il parait que demain c'est le 11 novembre ?

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