Magazine Humeur

La connexion Wifi de la chambre 265

Publié le 25 novembre 2009 par Droledeprincesse

Coiffeur

Déplacement professionnel. Je quitte Paris et séjourne pendant 4 jours dans un très bel hôtel en bord de mer.

Chambre avec vue. Tempête et mer agitée.

Le soir, je dîne avec plaisir face à l’océan. On m’apporte alors un dîner généralement exquis que je savoure loin du bruit du monde. Parenthèse délicieuse et solitaire. L’atmosphère effervescente et revigorante du bord de mer me laisse en effet littéralement KO.

Avant, pendant et après dîner, je pianote sur mon Mac qui est, bien entendu, du voyage.

C’est donc sans surprise que me suis enfilée 10h de Wifi en 2 soirées.

Panne sèche…

Soudain, à 23h45, panne sèche et message laconique : « Votre forfait est épuisé ».

La maison ne faisant pas crédit, j’ai donc dû appeler le gentil monsieur de la réception pour lui demander une « rallonge »…
Celui-ci, attentif et très bavard pour une heure aussi tardive, m’a alors affirmé qu’il était très très très compliqué de me donner la série de 9 chiffres par téléphone (m’aurait-il prise pour une simplette à ce moment là ? Le doute persiste…), qu’il avait tout son temps et a finalement prétexté n’importe quoi pour m’apporter le code secret en main propre à 23h50 dans ma chambre d’hôtel alors que je ne l’attendais pas.

Porteur hotel

Chambre 265 au bout du couloir

C’est donc surprise et en petite tenue que je lui ai ouvert la porte n° 265.
Souriant jusqu’aux oreilles, il m’a tendu le message codé m’affirmant d’un air entendu que c’était « plus sûr » et « mieux ».
Je l’ai remercié 3 fois en lui redisant bien que nous aurions pu régler tout cela par téléphone, en particulier à près de minuit.
Sa mine satisfaite du devoir accompli m’a confirmé qu’il était bien content de lui.

Petit distraction du soir…

Bien joué garçon !
J’ai donc ainsi été, involontairement et par surprise, sa « petite distraction du soir », sans doute la dernière de son service.

Le client étant roi, comment aurait-il pu refuser un code secret à une femme, qui plus est seule, face à la tempête ?

La porte à peine refermée, je me suis ruée sur mon ordinateur pour voir si des nouvelles « chaudes » étaient arrivées durant cette inévitable mais relativement courte déconnexion. Notre vie ne tient décidément qu’à un fil…

Fin de l’aventure.


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