Magazine Journal intime

Tout sauf le chien !

Publié le 04 décembre 2009 par Unefillealyon

C’est Marie qui m’a donné l’idée d’écrire cet article avec le commentaire posté sur le billet précédent.

Dans le monde du cinéma, et plus particulièrement dans le cinéma catastrophe, y’a souvent un chien.
Le chien, dans 90% des cas, c’est un labrador sable. Le labrador sable c’est un peu la caution émotion-facile du scénario. Et moi, dans 99% des cas, je plonge. Enfin, je pleure plutôt. Et comme une madeleine !
Vous avez vu le film « Je suis une légende » avec Will Smith dans le rôle principal ?
Moi oui. Et uniquement parce que Celuiquipartagemavie a vraiment insisté pour que je l’accompagne (cet homme est incapable d’aller au cinéma seul. C’est comme sa phobie du coiffeur, un truc que je ne comprendrai jamais…). J’avais lu le bouquin de Richard Matteson (je que vous conseille chaudement d’ailleurs, comme à chaque fois qu’un roman est porté au cinéma, le bouquin est à peu près 100 fois meilleur que le film…) et JE SAVAIS que le chien allait mourir.
Déjà, en lisant le bouquin, je chialais (qu’est ce qu’on se sent con dans ces moments…) alors devant le pauv’ Will qui pleure à chaudes larmes parce qu’il vient d’étrangler son valeureux compagnon - qui se transformait en chien-zombie - de ses propres mains : tu peux me croire que toute la salle a entendu mes reniflements !
Dans Star Wars c’est pareil !
Là tu me dis : « Mais, y’a pas de chien dans Star Wars !».
Naaaaan, je confirme, y’a pas de chien. Mais y’a les ewooooooooks.
D’adorables petites boules de poils toutes mignonnes, toutes rigolotes et toutes courageuses qui vivent sur la lune forestière d’Endor.
Ne vous moquez pas, je n’ai rien appris, c’est ancré dans mon cerveau : mon père est un fan de la première heure des films de George Lucas. Quand j’étais petite et que je voulais regarder un film, il ne me passait pas les Disney mais plutôt les cassettes de Star Wars. Les créatures m’éclataient et… il pouvait profiter du spectacle.
Plus tard, tous mes potes sont devenus fans (de la deuxième heure, il faut bien le dire) et jaloux de ma grande connaissance de la trilogie. Aujourd’hui, mes robots C3PO et R2D2, mes figurines Leia, Luke et Han et mes nounours Ewok doivent valoir des milliers de dollars !!!!
Sauf qu’une fois que j’avais passé l’âge, on les a donné à la famille en Pologne. Salauds de pauvres !
Et donc, dans le Retour du Jedi, c’est la grosse bataille, y’a des ewoks qui sautent de partout. Toute petite, je pensais juste qu’ils tombaient mais se relevaient (y’en a un qui a dû me dire ça pour pas que je m’inquiète…). Quand plus tard, j’ai compris qu’il y’en a plein qui mourraient, ce fut un grand traumatisme. Depuis, je pleure à chaque fois que je vois un ewok.
Et c’est sans compter sur tous les films avec animaux sorties durant mon enfance : Benji, Beethoven, l’Ours… Dans tous ces films, fatalement, t’as une scène où l’animal est perdu / malheureux / blessé (anthropomorphisme, quand tu nous tient…) et c’est parti pour trois jours de déprime…
Le pire, c’est que dans la vraie vie, je mange de la viande dans complexe. Il y a peu, je me suis même mise au lapin (jusqu’à maintenant, je ne pouvais pas) et croyez moi qu’en terrine, avec des cornichons et un bon morceau de miche, ça déchire !
Bien heureusement, dans le scénario révolutionnaire de « 2012 », le chien star en question est un chihuahua. Un truc que je classe dans la catégorie des animaux qui me laissent indifférente, entre le pigeon et le rat (d’égout, le rat…).
Mis à part les animaux, mes larmes devant écran dépendent essentiellement de la musique.
Y’a un film, dès qu’il commence, je me transforme en chutes du Niagara. Ce film c’est Forrest Gump. Une plume qui s’envole et trois notes au piano et hop, dans ma tête y’a le film en accéléré et je me mets à chialer à cause de Jenny et de Booba Gump. Autant te dire que même si cet excellent film est rediffusé à la télé, je préfère encore mater Louis La Brocante sur la chaîne concurrente.
Autre film qui marche à tous les coups : Une Histoire Vraie de David Lynch. Un de mes films favoris : un putain de chef d’œuvre. La dernière fois qu’il est passé sur Arte, on est tombé dessus à la fin. Genre, les dix dernières minutes. Quand le héros arrive chez son frère en tondeuse à gazon (ouai, ouai, le bonhomme traverse les Etats-Unis en tondeuse… et comme son nom l’indique, c’est une histoire vraie !). À la troisième minute, je pleurais : la scène où le héros et assis sur la terrasse, à côté de son frère, ils ne parlent pas, ils boivent juste une bière ensemble.
Merde ! ça paraît con mais c’est tellement émouvant quand on sait ce que le p’tit gars a enduré pour partager ce moment avec son frère mourant ! Et la musique !
Ce jour là, Celuiquipartagemavie a vraiment cru que j’avais plus la lumière à tous les étages…
Et vous alors, la larme facile ?


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Lectrice
posté le 30 avril à 18:36
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T'es bien cucul toi.. Chialer pour un labrador et mettre le chihuahua entre le rat et jsais plus quel animal répugnant, ben.. C'est tous les 2 des chiens, non? Cucul conne, quoi.