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le Canard Enchaîné dévoile Nicolas Sarkozy

Publié le 03 novembre 2010 par Menye Alain

le Canard Enchaîné dévoile Nicolas Sarkozy

Et pan sur le bec !

C’est un véritable coup de bec du volatile ce matin, dans un article du rédacteur en chef de l’hebdomadaire qui se trompe rarement. Alors qu’il atteste qu’il ne lit jamais ce qui le concerne, le chef de l’Etat français serait le barbouze en chef, pour faire disparaître tout ce qui peut le gêner. L’article est en page 3.

On sait très bien aujourd’hui que l’affaire Woerth-Bettencourt-Sarkozy ne pourra être jugée avant…2012. Un savant calcul mis en place par un pouvoir aux abois. C’est une République assassinée. Selon l’article du rédacteur en chef du Canard, Claude Angeli, Nicolas Sarkozy «supervise » la surveillance des journalistes. Vous avez bien lu, c’est au présent et non au conditionnel. Une affirmation donc.

L’article se poursuit à peu près en ces termes: Depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande au patron du renseignement intérieur, la DCRI, Bernard Squarcini, de s’intéresser à cet effronté. Une République des passe-droits, du favoritisme, du népotisme où, quand on est proche du pouvoir, on échappe à la justice. Les têtes chercheuses du président pourront-elles réellement s’en sortir à terme ?

La fameuse DCRI a fait déjà une enquête sur les absurdes rumeurs concernant le couple Sarkozy-Bruni. Ses opérations de surveillance passent par des suivis des factures téléphoniques. Pourquoi pas d’écoutes téléphoniques ? Lorsqu’on l’évoque, à l’UMP, on vous renvoie dans les années..Mitterrand. Faut-il copier le mal ? Pour 2012, il faut tout faire, triturer le trait, mentir, sonder, espionner les autres.

Ces révélations du Canard interviennent  dans la série des cambriolages d’organes de presse (Mediapart, Le Monde, Le Point) qui ont suivi l’affaire Woerth-Bettencourt. Arriver avec autant de bonheur à s’aliéner la presse est simplement hallucinant. Pour un homme prêt à tout pour se maintenir au pouvoir, rien d’étonnant in fine. Alors que l’Elysée parle d’accusations infondées et «totalement farfelues», comment comprendre la non-condamnation du président interrogés de ces vols de documents et ordinateurs ? Fin octobre à Bruxelles, le Président de la République avait répliqué: «Je ne vois pas en quoi cela me concerne».

Il y a anguille sous roche !

Ajout vidéo: 21h.



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