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Des pop-corn à l’entracte !

Publié le 04 avril 2011 par Droledeprincesse

Le jour de mon anniversaire, un ami très cher m’a emmenée au théâtre. Il m’a sortie, m’a surprise et dépaysée avec une pièce inattendue et exotique Hors piste aux Maldives, au théâtre Fontaine. Le genre de spectacle léger qui laisse un souvenir pétillant et dont on sort avec le sourire aux lèvres et quelques bonnes répliques en tête.

J’adore le théâtre même si je n’ai finalement pas réellement ce qu’un initié pourrait qualifier de « culture théâtrale ». Depuis très jeune, je suis sensible à certaines oeuvres, à certains acteurs, à certaines adaptations ou à certains théâtres… J’aime me rendre au théâtre à Paris, à Londres ou à Garches, (où je vis) parce que cet art me plaît autant qu’il m’émeut et que j’aime me laisser emporter, sans résistance aucune, le temps d’une pièce.

Mais, comme pour le cinéma, je vais là où mon envie et ma sensibilité me portent, après avoir lu une critique, vu un extrait ou été touchée par l’interview d’un acteur. Je fais des choix qui s’apparentent d’avantage à des coups de coeur qu’à de bonnes raisons.

Des pop-corn à l’entracte !

Aujourd’hui par exemple, j’ai vu L’Agence, avec Matt Damon et Emily Blunt. Je suis allée voir ce film probablement pour les mêmes raisons que le reste de la salle : parce j’ai aimé l’extrait sur Allociné, la baseline (somme toute très basique mais très parlante aussi, « On n’échappe pas à son destin ») et probablement parce qu’en ce dimanche après-midi parisien pluvieux, j’avais envie d’un film en VO à savourer avec quelques pop-corn.

Des pop-corn à l’entracte !

Ah ! Les pop-corn…

Pour répondre à une amie qui semblait nourrir une certaine perplexité quant au niveau de ma culture cinématographique (non, j’avoue, je ne suis pas championne du monde en classement de réalisateurs et ai parfois quelques films de retard, mais je l’assume plutôt bien) : pour moi les pop-corn et la pub font partie du charme d’une bonne séance de cinéma… Confortablement installée dans mon grand fauteuil, j’avoue aussi (sans l’ombre d’un début de remords), savourer le spectacle d’un bout à l’autre et ce, depuis toute petite… La mine réjouie, je n’en perds pas une miette.

Alors, que chacun se rassure car l’essentiel n’est-il pas de prendre le plaisir là où il est et là où on le place ? Un plaisir infini qui débute dès l’entrée dans la salle, tant au théâtre qu’au cinéma. En ce qui me concerne, je pense qu’il en sera encore ainsi des années durant. Les yeux écarquillés, je savoure… Simplement.

Oups, je vous laisse, c’est l’heure de l’entracte… Alors, plutôt sucrés ou salés les pop-corn ??


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