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La vie privée des mamans seules.

Publié le 07 février 2008 par Malicelasouris
La vie privée d'une "maman solo" n'est pas facile à gérer, comme elle ne l'a pas été pour des veuves avant les divorcées. Les priorités ont changé, le contrat pour être en couple  se situe moins autour de l'éducation des enfants, mais ce soucie plus du bien-être et de l'épanouissement personnel. C'est culpabilisant d'être maman seule, surtout quand la décision vient de le femme, que ce soit dans le cas d'un divorce ou d'une maternité. Il faut faire au mieux, gérer efficace, faire preuve d'une logistique implacable entre boulot, quotidien et boubous. On peut temporairement faire l'impasse sur le ménage, l'investissement professionnel, la féminité, être relayée par la famille, une télé ou la nounou pour souffler, mais quoiqu'il en soit, même ces parenthèses là sont calibrées sous menace de virer au laisser-aller... Alors un chéri dans tout ça? Vérité toute simple est que la maman doit savoir ce qu'elle attend d'un homme. Amant? Papa de coeur, de substitut? compagnon uniquement? un ami? un confident? peut-être tout à la fois... Quand les enfants ont leur deux parents, le besoin n'est pas éducatif, il peut-être quotidien, et encore...quand une femme sait vivre seule, est ce réellement moins difficile de partager le quotidien avec un homme? Pourquoi vouloir à tout prix recréer des familles quand elles sont éclatées, un temps partagé défini n'est t'il pas préférable? Un peu sans les enfants, un peu avec chacun des siens, un peu tous ensemble, un équilibre qui peut se composer sur les week-end et les vacances. Car à quoi sert de revenir en couple si on est parti "pour cause de recherche individuelle"? Si c'est un amant qu'on cherche, pas de soucis, tant que cette "connaissance" ne perturbe pas le quotidien de la cellule familiale. Une séparation implique de toutes façons un déséquilibre des habitudes, des fréquentations, alors il semble que préserver la stabilité à tout prix devienne déplacé, et surtout irréel. Personnellement, pour la bagatelle, la préférence va aux moments ou tout ce qui n'est pas majeur est absent...Rares quand on ne dispose pas d'un réseau "copines" efficace qui tourne. Garder deux trio ou quatre bambins vaut la peine quand en retour on récupère des journées ou soirées libres. Rien que pour souffler, laisser passer le temps, faire du sport, dormir ou prendre un verre en terrasse. Prendre du temps pour soi...Est ce qu'on a vraiment du désir à ce moment? Pas forcément... Le hic, c'est quoi, qu'il ne faut pas habituer les enfants à l'instabilité? leur faire croire qu'il n'y a pas de vie après le divorce ou pour une maman seule? Enfants ou parents, les uns et les autres ne sont pas les propriétés de chacun , donc libres d'avoir des "vies" indépendantes. Au travail, à l'école, avec et chez les copains, dans les loisirs... Autrement dit, pour une mère qui n'est pas QUE maman, l'évidence est qu'il ne faut pas avancer encombrée de nostalgie ou de culpabilité, qu'il faut cibler ses priorités et apprendre avec les enfants, de nouveaux modes de fonctionnements. Comme le dit Robert Neuburger : "A elle d'établir le statut qu'elle veut lui donner, sachant que l'enfant racontera tout à son père. Le reste concerne sa vie privée. Toutes les formules fonctionnent, à condition d'être assumées sans culpabilité, jusque dans leur particularisme : homosexualité, abstinence ou amants multiples."

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