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Sex? No…HIJAB! Hijab And The City!

Publié le 13 décembre 2011 par Docteurho

Sex? No…HIJAB! Hijab And The City!Elles avaient commencé toutes petites, (genre le rapport du poisson rouge dans le bocal avec la baleine à bosse), sur l'échelle des ténors de l'opinion sur le net. Je me souviens bien de cette époque, marquée par les aventures d'une voilée désabusée qui fut mon amie, lorsque j'écrivais à propos du string de ses femmes bizarres qui se couvrent la tête. Depuis, beaucoup de temps s'est passé, trois ans précisément! J'écrivais de ce temps là, pour défendre en partie mon épouse qui était voilée, mais là je vois les choses un peu d'un autre angle, premièrement parce que je suis divorcé, et deuxièmement parce qu'elles ne sont plus n'importe qui…Elles sont in the City, et avec leur Hijab! Cela donne Jamais sans mon voile, ou si vous le voulez bien, Hijab And The City. HATC pour les intimes! Et ce n'est surtout pas un cercle fermé…Vous verrez! 

Tout a commencé par un blog, un Vendredi de 2008 je crois (non je suis sûr mais je vous fait des petits suspens), parce que tout commence un Vendredi, après le couscous et le Leben, il se passe quelque chose de hautement formidable. La réaction chimique de ces deux éléments, crée, chez-nous, musulmans des états seconds, et dans ce cas là, soit nous sombrons dans une sieste profonde où nous rêvons de Tchoupi et Doudou (celle là est  commise pour mes deux princesses), soit nous nous mettons à halluciner les yeux ouverts en attendant l'heure du thé à la Mantes (Laissez c'est un secret)… Et là, je ne vous raconte pas que nous sommes capables de faire…de grosses bêtises! Et le pire, c'est quand c'est des femmes qui le font, là mon pote (vois-tu ami lecteur comment je me familiarise avec toi?), c'est du corsé. C'est tellement fort, que la moutarde de Dijon, à coté de ça, passe pour du yaourt, et puis c'est un peu normal, vu que Dijon c'est loin de Mantes dans le 78 et mes vieux, c'est là que la mayonnaise a pris! 

Khadija et Mariame Tighanimine ont toujours été habitées (Pas mal celle là, mais dommage seul les berbèrophones comprendront le jeu de mots), par leur désir de servir leur communauté, car en France, les choses n'ont jamais été faciles pour les beurs (sans doute à cause de la passion des gaulois pour le fromage), et pour ne pas se laisser faire, il fallait avoir de la répartie, du cran et même beaucoup de sens de l'humour, pour tourner en dérision une société de plus en plus hostile envers les immigrés, pourtant c'est eux qui ont fait sortir les français dans les champs Elysées par deux fois en un seul Siècle, mais ça c'est une autre histoire! Je disais donc, que ces deux filles d'immigrés, ont commencé leur petit chemin, avec un petit blog pour donner la réplique à la société où elles évoluaient, puis vite fait, leur espace est devenu le tribune de toutes les opinions, passant du petit coup de gueule au débat social et mieux encore, à la création de valeur ajoutée, par un modèle économique à part entière, "Le Projet" ! 

Hijab And The City est, je cite les soeurs Tighanimine: Après avoir été un espace de liberté et de la prise de parole des femmes de tous bords, il était nécessaire d’aller encore plus loin dans l’émancipation féminine en s’attelant à la lutte pour l’indépendance économique de toutes. L’idée ? Se réunir afin de monter de manière ludique et collective un business de A à Z, avec pour seuls objectifs s’amuser, créer de la richesse, et gagner de l’argent ! Comment ? 

* En créant un produit universel, unique, et déclinable à l’infini (en l’occurrence, un accessoire de tête, le « Hat » tel que nous l’appelons… Qui n’a jamais rêvé de créer sa propre marque ?)

* En mettant en place un circuit de distribution alternatif qui consiste pour chacune à démarrer une activité en vendant ses hats autour d’elle et ainsi, créer son propre business.

A l’échelle de chacune, il s’agit de créer son little (petit) business. A l’échelle de toutes, c’est un BIG (GRAND) business qui s’érige. C’est la somme de petits business, de petits gains, de petits bonheurs qui nous permettront de payer nos loyers, notre shopping, nos courses du quotiden, nos sorties, nos livres, nos voyages, notre bien-être… de gagner notre indépendance ! Tout ça dans la joie et l’amusement, en rencontrant des gens, en s’affranchissant entièrement ou partiellement des chaînes du salariat pas toujours rémunérateur et juste avec nous les femmes, plus touchées par la précarité économique et la dépréciation sur le marché du travail. Fin de citation! 

Une idée toute simple, mais qui a vite fait le tour de France (en moins de temps que Lance Armstrong) et est en train de devenir un vrai levier social et économique. Si tout va bien, ce sera un franc succès, parti d'une recette très basique: une pincée de rêve, un soupçon de confiance, beaucoup de volonté, le tout saupoudré d'une fine crème de génie. Pour la cuisson, c'est au fil de l'eau, plus ça cuit, plus c'est cru (Là je vous sert la totale)! Alors? Qu'en dites-vous? On y va? 

Par ici mes dames et mesdemoiselles…euh le messieurs aussi!

On se suit?!

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