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Affaire DSK-Diallo : plainte de DSK ou la chronique d’une indécence abyssale

Publié le 16 mai 2012 par Menye Alain

Affaire DSK-Diallo : plainte de DSK ou la chronique d’une indécence abyssaleLes avocats de Dominique Strauss-Kahn, à sa demande,  ont déposé une plainte à New York pour « dénonciation calomnieuse » et « diffamation ». Cette plainte contre Nafissatou Diallo pour dénonciation calomnieuse est assortie d’une demande d’ «au moins un million de dollars» pour réparation.

Dans l’entourage de DSK, il se dit que, même une chèvre estampillée PS pouvait battre Nicolas Sarkozy à cette dernière élection présidentielle. Quel mépris pour François Hollande qui a bataillé dur, avec bien sûr l’appui décisif des Africain-français, ces personnes qui ne votaient point et qui avaient assez des turpitudes guerrières de Sarkozy en Afrique. Passons.

“Et si c’était vrai…” écrivait Marc Levy, DSK pouvait en sortir grandi. Mais là, l’homme, entre indécence et folie, toute honte bue, il porte plainte parce que, Nafissatou Diallo aurait stoppé net, son ascension. Au lieu de raser les murs, cette attitude misogyne doit plutôt interpeller Anne Sinclair. Peut-être que le quidam sait que s’il est condamné, il sera obligé de “banquer”. Or, il ne pourra que compter sur sa femme. 

Avec un pedigree aussi consistant, rechercher le statut de victime est risible. Entre Tristane Banon, le viol du Sofitel, l’affaire du Carlton de Lille, avec notamment ses déclarations de libertin revendiqué dans les procès verbaux, on peut dire simplement que DSK a perdu la boule. Cette voltige mensongère apparaît bizarrement, quinze jours après le refus du juge McKeon du Bronx d’accorder à DSK une «immunité absolue». 

Il fallait oser. Il l’a fait. Il a jeté la honte aux chiens. Les mots me manquent pour décrire le sentiment de mépris qui me taraude l’esprit. Définitivement, le Parti socialiste doit ériger une statue en l’honneur de cette femme, Nafissatou Diallo. Oui, Sarkozy avait le dossier de DSK au chaud, pour le flinguer lors des élections. Heureusement que l’homme qui réfléchit plus avec  la quéquette qu’autre chose, a encore mis cette dernière en avant. Tant pis pour lui !


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