Magazine Journal intime

Forum littéraire

Publié le 30 mars 2008 par Pat La Fourmi
Sur le forum de la fourmi en plus de  discussions très sérieuses (si, si je vous jure!), nous nous détendons aussi en jouant et/ou en inventant....
Voici donc une petite histoire collective écrite par les membres du forum à raison d'une phrase à chaque fois!



   Peur à peur

   Dans le jardin, tout était calme. Quand, tout-à-coup, un bruit me fit sursauter. Encore, ça recommençait, comme hier, comme la semaine dernière! Je savais que cela pouvait arriver à tous moments mais je ne m'y habituais pas. Je décidai de ne pas y faire attention et repris ma lecture à l'ombre du tilleul en fleurs. Pourtant, le bruit se rapprochait de plus en plus....soudain ! j'ai peur.
   Je referme brusquement mon livre, le jette sur la balancelle et me précipite vers la terrasse...et fais une découverte épouvantable :
La porte! la porte fenêtre du salon qui donne sur la terrasse est fermée,
je suis pourtant sûre de l'avoir laissé ouverte tout à l'heure...quelqu'un l'a refermée, quelqu'un est CHEZ MOI pendant que je suis seule, sur ma terrasse, tout comme la dernière fois.

     Heureusement que je prends toujours mon téléphone portable avec moi, j'appelle la police mais personne au bout du fil... j'appelle donc mon mari:
- Allo? oui, c'est moi, c'est affreux, tu ne sais p..........
   A ce moment la batterie lâche, plus de communication, plus de tonalité, je suis seule, livrée à moi-même, dehors avec ce bruit qui est maintenant plus proche de moi que jamais. Malheureusement, nous sommes à la campagne, pas de voisins, personne alentour.
   Et ce bruit qui continue là-bas derrière le tilleul, comme un halètement, le halètement d'une bête sauvage, et maintenant je l'entende qui se rapproche, inexorablement...
Saura-t-on jamais ce qui s'est passé ? Encore aujourd'hui, j'hésite à vous le dévoiler.

Bon, je sais que vous êtes là pour savoir, alors, voilà ce qui s'est réellement passé ce jour-là:

Au fur et à mesure que les battements de mon coeur s'accèlèrent, je regarde sans voir la forme qui approche, jusqu'au moment où je vois se jetter sur moi un chien qui... qui... me lèche la pomme. Il me faut une seconde pour réaliser qu'il s'agit de notre bon vieux chien Pantoufle, certes amaigri, certes un peu plus sale. Mais c'est lui ! Ce n'est que lui....
Nous rentrons tous les deux par la porte-fenêtre du salon.




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