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LA GRANDE ARNAQUE. Identité du genre etc : voici pourquoi François Hollande occupe le terrain

Publié le 07 août 2013 par Menye Alain

Les esprits chagrins en manque d’argumentation viendront comme d’habitude déclarer que nous sommes contre le "mariage pour tous". Mais, ici, entre l’homosexualité et les autres orientations sexuelles, nous ne prenons pas position. Nous condamnons simplement le fait qu’on impose à tous la suppression de la mention du sexe à l’état civil. Là, c’est de la dictature. Pourquoi, alors qu’il y a des lois, ne pas demander aux transgenres et autres homosexuels de mentionner leur orientation sur leur pièce d’identité ? Il y a des lois pour les protéger ainsi, s’ils s’assument, ça va être plus facile. 

Le président de la République François Hollande, a trouvé une astuce pour faire passer dans la douceur, l’avis sur l’identité de genre et sur le changement de la mention de sexe à l’état civil rendu par la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Publié dans le journal officiel le 31 juillet dernier, lui, il multiplie les déplacements en France, et personne ne parle de cette loi ou cet avis.

Quand la commission nationale consultative des droits de l’homme indique que "le parcours judiciaire de changement de sexe se traduit toujours par une dégradation de la condition sociale de la personne, contrainte pendant une durée trop longue à vivre dans un genre opposé à celui que lui reconnaît son état civil", il serait plus facile de se présenter dans un commissariat et changer ses papiers au lieu de subir un parcours judiciaire, non ?

Je ne crois pas que le législateur soit là pour triturer la sémantique et l’éthique. Ce n’est pas de son ressort. Enfin, il me semble bien. Parce que, bientôt, ils nous diront que c’est à 18 ans que chacun déterminera son sexe. Quelle aberration ! Ces prétextes seront désastreux pour les français, pour peu qu’ils aillent à l’étranger. Parce que, on assassine l’universalité, et, nous refusons ici de parler de famille. Ce n’est pas le sujet. Oui, sous couvert de simplification des procédures et de respect des droits des personnes, on avance droit dans le "mélange des genres"… au sens premier du terme.

Le droit romain du "summa diviso" qui est le notre c’est à dire distinguant les genres ou plus exactement les personnes et les choses, est ainsi balayé par ces nouveaux penseurs. Il n’est pas exclu que demain, des parents s’affrontent sur le statut de l’embryon ou du nouveau-né, avec la sempiternelle question de savoir si le mari et la femme, le mari et le mari, la femme et la femme, considèrent leur enfant comme garçon ou fille. Je sais, c’est compliqué. Néanmoins, je pense qu’un problème éthique se posera, parce que, un père qui voulait une fille, n’hésitera pas à lui donner un prénom féminin…

Accrochez-vous, et lisez ce pavé dans la marre de 6 pages, en cliquant sur le lien en dessous.

>>> Journal officiel "Avis sur l’identité de genre et sur le changement de la mention de sexe à l’état civil"


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