Magazine Journal intime

L'enit

Publié le 15 décembre 2013 par Khanouf

On délègue, on demande, on affirme, on fait confiance au quartet, et le résultat est là : Un premier ministre issu de l’ENIT. La faute n’est pas à celui à qui on a fait confiance ! L’ENIT, une école à fabriquer des ingénieurs incultes et intégristes surtout et par-dessus le marché. A force de bosser pendant ses années d’études plus de 40 heures par semaine, il n’a le temps le pauvre bourricot d’aller voir des expos, de voir des pièces de théâtre, d’aller au cinéma, de voir le beau et le moins et de se faire sa propre idée de l’esthétique. Du moins c’était l’époque où j’étais étudiant, où la majorité de mes collègues ne pouvait souffler, prendre un livre et faire une pause pour réfléchir tout bonnement…Depuis plusieurs institutions universitaires créées ont relayé et produit des diplômés obtus et intolérants aussi et en quantité. Alors la faute est à qui ? Au quartet ? Non, et puis cet brillant ingénieur n’aura les coudées franches de poursuivre la politique islamiste de ses prédécesseurs si nous ne bougeons, arrêtons de guerroyer à la don quichotte sur le virtuel, et investissons dans le réel. Car la faute est à notre faiblesse de peser, nous ceux de l’autre bord qui font face aux obscurantistes qui ont la main sur le levier de la machine à faire reculer le temps. La faute n’est pas à l’UGTT, elle est à la paresse, à l’ineptie et à tant d’autres tares qui collent à la peau des râleurs professionnels entre autres.

Ce brillant, ce prodige est là, nous prenons acte. Protéger ce pays des obscurantistes est là notre mission, le travail continu, faut-il se relever, se lever, arrêter de pleurnicher, de prendre l’espace virtuel pour la véritable arène et s’atteler à la tâche chacun de son coté.


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