Les quatre journalistes français otages en Syrie sont "libres" et "en bonne santé", a annoncé samedi le président François Hollande, en exprimant son "immense soulagement". Dans une déclaration, le chef de l’État dit avoir "appris avec un immense soulagement ce matin la libération des quatre journalistes français" (Édouard Élias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres), retenus en otages en Syrie depuis juin 2013, précisant que les quatre hommes sont "en bonne santé en dépit des conditions très éprouvantes de leur captivité".
Remerciant "tous ceux qui ont permis l’heureux dénouement de cette épreuve", le président a également annoncé que les quatre ex-otages "rejoindront la France dans les prochaines heures". Tiens donc, ce sont les "qui" ? Abandonné dans un no man’s land, et retrouvés par les…Turques, il faut avouer que ces journalistes ont des choses à dire, sur leurs geôliers et les autorités Turques.
En réalité, les autorités françaises ne vont pas remercier les autorités syriennes qui ont oeuvré dans ce sens-là en acculant les terroristes. Auront-ils la bonne foi de le dire et de cesser de soutenir ces terroristes ? C’est moins sûr. Édouard Élias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres doivent la vérité aux Français car, ce ne sont pas les autorités syriennes qui les ont pris en otage. Leur barbe le prouve.
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