Les fruits pourris de la République

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

LA CHRONIQUE DES PIGEONS OU L’ART DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS (N°61)

Il existe plusieurs réactions possibles pour mettre fin à la propagation de la pourriture lorsque celle-ci entame un fruit et menace l’ensemble de l’étalage. Certains, qui ne souhaitent pas gaspiller, préfèrent retirer la partie endommagée estimant que le reste du fruit est encore comestible. D’autres préfèrent se débarrasser du fruit tout entier avant qu’il ne contamine tous les autres. Mais il y a également une méthode plus radicale qui consiste à jeter tout l’étalage selon le bon vieux principe de précaution.

Sans avoir à stigmatiser quiconque, terme éminemment à la mode dans nos chers médias, il existe, qu’on le veuille ou non, une communauté au sein de notre société qui fait malheureusement la une de l’actualité, un peu trop souvent à mon goût (mais à qui la faute?), à tel point que certains, et c’est un euphémisme que de dire cela, commencent à se demander si elle souhaite réellement s’intégrer dans notre république.

Les événements récents de Barbès (à Paris) et de Sarcelles (dans le Val d’Oise) ne sont qu’une suite logique parmi d’autres actes plus condamnables les uns que les autres et qui ont tendance, au fil des années, à convaincre une majorité de nos compatriotes qu’il n’y a décidément rien à attendre de ces gens-là. Souvenons-nous des grandes heures de gloire des émeutes des banlieues qui firent le tour du monde en 2005? Qui était à l’affiche à cette époque? Pourquoi les Chinois de Belleville se révoltèrent-ils en 2010? Qui étaient les principaux participants aux émeutes du Trocadéro en 2013? Pourquoi la Mairie de Paris refusa-t-elle de retransmettre sur le parvis de l’Hôtel de Ville le match Allemagne-Algérie lors de la dernière Coupe du Monde le 28 juin 2014? Pourquoi tous les lieux de cultes israélites sont -ils protégés par les forces de l’ordre depuis des années? (etc…)

Pour en revenir au début de mon article, je ne souhaite pas, à la différence de certains, jeter tout l’étalage car j’estime qu’en cherchant bien, on trouvera d’excellents fruits parfaitement comestibles, et j’ajouterai même qu’une grande partie de l’étalage n’a rien à envier aux autres produits de notre terroir, mais j’apprécierais tout de même que les importateurs et les vendeurs de ces fruits "exotiques" soient plus vigilants dans la qualité des produits mis en vente avant que les consommateurs ne s’en chargent eux-mêmes. Principe de précaution oblige.

Patrick Souillé

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

LEONARDA ET LA FRANCE: PAR LA PORTE OU PAR LA FENETRE?
LA CHRONIQUE DES PIGEONS OU L’ART DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS (N°60)

Il n’est pas dans mes habitudes de recopier un article de journal sur mon blog, mais celui-ci vaut vraiment le détour.

Coucou la revoilà (bis)!
C’est l’histoire d’une souris, nommée Léonarda, qui galope dans l’Union européenne pour rentrer en France et d’un chat, le président Hollande, qui la guette, veut la coincer et pense la bloquer à jamais hors de nos frontières. A ce jeu de passe-passe, qui va l’emporter peut-on se de demander? A Détective, nous avons notre idée! Il faut dire que la famille Dibrani est astucieuse. Très maline même. La semaine dernière, Resat, le père, a expliqué à des journalistes que sa femme et trois de leurs enfants avaient quitté le Kosovo pour séjourner chez des proches en Croatie. Les grandes vacances? Pas exactement. La mère, Xhemila, enceinte de 8 mois et de demi, est venue en fait chercher son tout nouveau passeport croate, l’ancien ayant expiré. Et ce sésame n’est pas rien. Il va lui permettre de circuler librement dans les pays de l’Union européenne … dont la France! La suite n’est que simple formalité. Resat doit remplir quelques papiers pour légaliser son mariage en Croatie et le tour est joué. Toute la famille va pouvoir bientôt voyager en Europe, en toute légalité. "On va leur montrer à Hollande et à Valls qui est le chef. Dans une semaine, quinze jours, on partira, toute la famille ensemble! Comme ça ma femme accouchera à l’hôpital de Pontarlier", prévient Résat, ricaneur. Et le périple ne s’arrêtera pas là apparemment … Après ça, les Dibrani devraient aussi faire un crochet par Strasbourg. "Nous allons aller à la Cour européenne des droits de l’homme pour demander des dommages et intérêts. La France, maintenant, on va les faire payer!", annonce-t-il. Alors à la fin, qui gagne: le chat ou la souris? (Edito de la rédaction du magazine LE NOUVEAU DETECTIVE du 09/07/2014)

Quelle charmante famille les Dibrani! Aimer à ce point la France devrait mettre du baume au coeur aux associations et aux politiques qui les ont tant soutenus l’année dernière. Je ne sais si le proverbe "Charbonnier est maître chez soi" s’applique plus à la France qu’à la famille Dibrani, et seul l’avenir nous le dira, mais l’opinion de ces gens-là à notre égard a au moins le mérite d’être clair. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat, nous affirmait récemment que le Gouvernement sera intraitable si l’Union européenne devait nous imposer ce genre d’individus sur notre territoire. Puisse-t-il dire vrai!

Mais par-delà cette famille d’une haute tenue morale qui regarde la France comme des parasites lorgnant sur le porte-monnaie de leur bienfaiteur, il serait judicieux de savoir combien d’autres familles de ce type dans le monde partagent cette même pensée. Car, sans en faire une généralité, il faut tout de même admettre que la famille Dibrani ne doit certainement pas être un cas unique. Il ne faut alors plus s’étonner de l’envolée des partis extrémistes en Europe et de la remise en cause de l’espace Schengen. Merci Léonarda.

Patrick Souillé

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *