Magazine Humeur

L’orchestre de la terreur islamique

Publié le 06 septembre 2014 par Observatoiredumensonge

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

L’information autrement

OBSERVATOIRE DU MENSONGE 2014 copie

Adapté par Albert Soued, écrivain pour Nuit d’Orient.

islam djihad

L’Orchestre de la Terreur Islamique

Ou "l’Orchestre vert tacite"

Par Nonie Darwish, écrivain, préside FormerMuslimsUnited.org. et auteur de The Devil We Don’t Know; The Dark Side of Revolutions in the Middle East

FrontPageMagazine – août 2014
Traduit et adapté par Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com pour http://www.nuitdorient.com

Le sous-titre "l’orchestre vert tacite" est de http://www.nuitdorient.com

Version en anglais à la fin du présent texte. English version after this article.

13 ans sont passés depuis le 11 septembre et l’Occident est encore réticent à faire le lien entre la parade sans fin des groupes terroristes du jihad et l’Islam. L’Occident nie aussi toute similarité entre ces différents groupes. Mais il est important pour l’Occident qu’il comprenne qu’il existe une division du travail tacite entre les différents groupes terroristes. Certains sont spécialisés dans la terreur contre les Infidèles et les gouvernements occidentaux, alors que d’autres terrorisent les pays musulmans qui ne suivent pas la "sharia’h" (loi islamique). Mais vraiment les groupes les plus sophistiqués résident en plein Occident, s’intitulent "musulmans modérés", tout en agissant en même temps et parallèlement dans la direction des objectifs islamistes, à travers le barreau, la diplomatie, les relations publiques et les medias.

Tous ces groupes cités travaillent ensemble en parfaite harmonie, comme un orchestre joue sur le "la" d’Allahou Aqbar". Quand la terreur islamiste ou les décapitations successives irritent le monde et exaspèrent l’opinion publique contre l’Islam, l’orchestre se met alors à jouer un autre air pour donner le change et empêcher le monde de découvrir leur collusion effective. Alors qu’un groupe revendique fièrement la terreur, l’autre la condamne publiquement. Mais la plupart d’entre eux se tiennent à distance, jouissant de la réputation et de la force acquise par "les exploits" de certains, et se comportent comme des victimes: "Vous me condamnez, et vous condamnez ma religion d’amour et de paix, mais je suis une victime autant que vous, et j’ai les mains propres. Ces actes que vous condamnez ne sont pas l’Islam et vous-même vous n’êtes qu’un islamophobe !"

Non seulement qu’on observe une division du travail entre ces différents groupes islamistes, mais ces groupes changent souvent de rôle, de tactique et d’apparence – donnant naissance à des sous-groupes encore plus radicaux qui font le "sale boulot".

Comme l’Occident et certains gouvernements arabes refusent de négocier avec ces organisations terroristes, celles-ci présentent alors une apparence de modération en se réhabilitant, tout en déléguant le terrorisme et les assassinats à de nouvelles entités.

La "vieille Garde" de la terreur, la Confrérie des Frères Musulmans et le Fatah ont changé de couleur et de façade et assumé un nouveau rôle, en apparence modéré, mais après avoir enfanté chacun une entité encore plus violente, al Qaeda, pour l’une et le Hamas, pour l’autre.

Alors on explique à l’Occident que la Confrérie et le Fatah sont aujourd’hui la face humaine et modérée de l’Islam sur laquelle on peut compter et qui peut gouverner. L’Occident est tout heureux de gober cette métamorphose d’anciens groupes terroristes et d’apprécier leur modération. L’Islam apparaît alors comme coopérant avec le monde extérieur, tout en cherchant en fait à établir un nouveau Califat, la nouvelle face cachée du Mal ayant un autre nom, al Qaeda…

Quand la Confrérie a gagné les élections égyptiennes en 2011, les islamistes ont cru qu’ils pouvaient parvenir au Califat à travers des élections, sans passer par les actes violents du jihad. Mais lorsque 35 millions d’Egyptiens se sont soudain révoltés contre la main mise islamiste, après avoir compris leur erreur, cette conception du Califat par une voie paisible s’est alors effondrée. D’où le retour aux méthodes ancestrales des 1ers Califes du 7ème s., violence, sauvagerie et terreur. D’où l’émergence de l’Etat islamique Isis, en Syrie/Irak, et le retrait dans l’ombre de la Confrérie.

Après le 9/11, la réputation d’al Qaeda s’est ternie, même au Moyen Orient. Bien que mus par les mêmes objectifs, avec un appétit féroce pour la torture et le meurtre, les jihadistes ont été amenés à changer de nom et d’allure. Après la défaite de la Confrérie en Egypte en 2013, le génie de la décapitation a jailli de la bouteille jihadiste sous le nom de l’Isis (Etat islamique de l’Irak et de Syrie), se déclarant le tant attendu état islamique qui naît dans la violence et s’étend par la force. Tout comme celui de Mahomet: en son temps, ce dernier essaya d’islamiser la Mecque paisiblement pendant 13 ans sans réussir, et n’y parvint que par la terreur de l’épée, devenant le guerrier de Médine.

Avant même de conquérir toute la Syrie et l’Irak, l’Isis s’est mue en Etat islamique, montrant sa force au monde entier par la sauvagerie et la violence de ses actes, espérant ainsi recruter des adeptes et même des Etats-arabes réticents. Là aussi l’Isis utilise les mêmes méthodes que Mahomet: conquérir vite l’Arabie par la force et foncer vers d’autres objectifs, jusqu’à l’Occident et Israël. Pour convaincre le monde entier que la terreur paye, comme au temps de Mahomet qui disait "J’ai obtenu la victoire par la terreur".

En fin de compte, le message est clair: les organisations islamistes doivent suivre les commandements de l’Islam pour conquérir le monde, pour défaire et humilier les non-croyants et réinstaller le califat et la sharia’h. Tous les textes de l’Islam invitent et prêchent clairement et explicitement le Musulman à mener le jihad contre les non-croyants et instaurer partout l’Islam. (Ce n’est pas du tout mon opinion, moi Musulmane).

Dans cette mission de conversion totale, la loi musulmane libère le Croyant de toute restriction: il peut mener une guerre offensive, tuer, terroriser, décapiter, mentir, tromper, humilier, calomnier, châtier le corps des femmes et des enfants, sacrifier la famille, tout cela pour installer le pouvoir de l’Islam.

Mais au lieu de faire face à cette menace évidente du 21ème s. l’Occident joue à l’autruche. On critique le président Obama qui va jouer au golf en période de troubles. Mais c’est tout ce qui lui reste à faire, paralysé comme il est par des propos favorables à l’Islam, tenus publiquement au Caire en 2009.

Au lieu de profiter des faiblesses et des insuffisances des groupes terroristes, l’Occident a choisi d’apaiser un ennemi qui ne respecte que la force. Par conséquent, l’administration Obama a choisi de sauver les apparences, jetant de la poudre aux yeux pour camoufler l’inaction. Ainsi Obama a choisi de changer les expressions employées par l’administration et les medias quand ils parlent de l’Islam, corrigeant une prononciation erronée de mots ou de noms arabes….

Obama se considère comme un expert de l’Islam, plus expert que les fondateurs de l’Isis disant "L’état islamique n’a pas de rapport avec la religion". Il me paraît incongru qu’un président américain ou son administration définisse ce qu’est l’Islam et ce qu’il n’est pas, s’adressant à des Musulmans qui lisent dans leurs propres livres la recommandation de "tuer les Infidèles". Il faut qu’il accepte ce qui est prescrit et accepté par le Musulman.

Bien avant que Barack Obama ne soit élu, le Département d’Etat et les medias ont décidé de tenir le citoyen américain à l’écart des véritables objectifs de l’Islam, ne l’informant pas dans l’espoir que les groupes terroristes fassent de même vis-à-vis de l’Occident, et que, le temps aidant, ces groupes disparaissent de l’horizon, et l’Islam puisse se réformer.

Mais l’histoire ne se déroule pas selon la théorie. L’apaisement n’a pas profité aux Coptes d’Egypte, ni aux Zoroastriens de Perse, depuis que ces 2 civilisations sont tombées entre les mains des Arabes au 7ème s. L’apaisement n’a pas adouci le cœur ni l’esprit des envahisseurs musulmans qui ont employé les méthodes les plus barbares et les plus tyranniques pour soumettre ces 2 civilisations qui n’ont pas retrouvé leur gloire d’antan. Les "restes" de ces 2 civilisations se débattent encore pour survivre, dans l’oppression de la sharia’h.

Le citoyen américain a le droit d’être informé de la totale vérité concernant notre nouvel ennemi, de la manière la plus directe et la plus honnête, par les medias et les politiques. En continuant à tenir compte plus des sentiments des Musulmans que du droit à la vérité des citoyens américains, et en évitant d’appeler l’Islam par son nom,

Le gouvernement américain et les medias ouvrent la voie à l’ère obscure des tyrans et annoncent la fin des libertés.

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English version :

The Islamic Terror Orchestra

By Nonie Darwish, author of The Devil We Don’t Know; The Dark Side of Revolutions in the Middle East and President of FormerMuslimsUnited.org.

FrontPageMagazine – 26/08/14

It has been 13 years since 9/11 and the West is still reluctant to link the non-ending parade of jihad groups with Islam. The West is also in denial about the similarities all radical Islamic groups share. It is important for the West to realize that there is a natural division of labor between the different terror groups. Some groups specialize in terror against non-Muslims and Western governments while others specialize in terrorizing Arab governments that refused to follow Sharia. But the truly sophisticated groups are those who reside in the West, calling themselves "moderate"while at the same time defending and controlling the direction of Islamist goals through advocacy, diplomacy, negotiation and PR.

All of the above types of Islamist groups work together in perfect harmony like an orchestra that sings to the tune of "Allahu Akbar". And when Islamic terrorism and beheadings anger the world and turn public opinion against Islam, that orchestra starts playing a different tune to confuse and prevent the world from uncovering their coordinated handy work. While one group proudly takes credit for the terror, another publicly denounces it. But most groups, while enjoying the power and attention the terrorists have bestowed on them, stand by with a look of victimhood saying: "I am a victim too because you condemn me and my peaceful religion when I did not do anything. That is not Islam and you are an Islamophobe".

Not only is there division of labor amongst Islamist groups, but these groups also often change roles, tactics and appearances — after birthing other more radical terror groups to do the dirty work of terror. Because the West and some Arab governments refuse to deal with terror organizations, these organizations play a game of presenting a face of rehabilitation and moderation, while delegating the terror and assassinations to newer groups. Old guard terror groups like the Muslim Brotherhood (MB) and Fatah were able to change color and they assumed a new, but only cosmetic, appearance of moderation, but not before birthing the more violent Al-Qaeda and Hamas.

The West was told the MB and Fatah were now the moderate and humanitarian face of Islam that could be counted on and that could run Islamic government. Islam will present itself as working with the rest of the world only for the sake of establishing the Kalifate. The West has been only too happy to welcome the new face of the old terror groups to the camp of moderation. But the new face of evil after the MB became Al-Qaeda.

When the MB won the Egyptian elections, Islamists believed the Kalifate could be achieved through elections, avoiding the usual violent jihad. But when Egyptians realized they had made a mistake by electing the MB and 35,000,000 Egyptians revolted against Islamist rule, the dreams of a Kalifate through peaceful elections were defeated. The only solution for Muslims to achieve their Kalifate is the old fashioned way of 7th century Islam: pure violence, savagery and terror; thus the rise of the newest Islamist terror group, ISIS, while the MB takes a back seat.

When Al-Qaeda’s reputation tanked after 9/11, even inside the Middle East, the terror jihadists were forced into working under a new name — same goals, but with a more ferocious appetite for terror and torture. After the defeat of the budding Islamist State through elections in Egypt in 2013, the restrained beast of public beheadings hidden in the Islamic genie bottle finally exploded for the world to see in the form of ISIS; an organization that declared itself as the true long-awaited Islamic State. Force became the only choice. Coincidentally, this follows the example of Mohammed who tried to peacefully Islamize Mecca for 13 years but failed and could only Islamize Arabia by force, terror and the sword when he became a warrior in Medina.

ISIS rushed to declare itself as the Islamic State even before finishing the job of conquering all of Iraq and Syria. It was flaunting its savagery to the world in the hope of giving the message to reluctant Arab countries that they will be next. The plan is very similar to what Mohammed and his followers did in the 7th century: conquer Arabia quickly by force so they could move to more important goals of taking over the outside world, now the West and Israel. By doing that they are confirming to Muslims around the world that terror works and that their prophet Mohammed was correct when he said: “I have been victorious through terror.”

Bottom line: What legitimate Islamic organizations must adhere to is obeying Islamic commandments to conquer the world for Islam, defeat and humiliate non-Muslim nations and establish the Kalifate — to be ruled by sharia. That is the plan. It is not the opinion of the writer of this article, but it is the basic objective of Islamic law books, scriptures and preaching, which explicitly define jihad as a war with non-Muslims to establish the religion of Islam. To facilitate this mission, Islamic law freed Muslims from any restrictions on their behavior; they can wage offensive wars, kill, terrorize, behead, lie, deceive, humiliate, slander, use corporal punishment on women and children, and sacrifice the well being of the family, all for the purpose of the empowerment of Islam.

But instead of properly facing the 21 Century Islamic challenge, the West has chosen denial. Obama is being criticized for resorting to golf in a time of trouble, but that is perhaps his only outlet when he feels paralyzed, because what he believed and advocated Islam to be and what it is turned out to be polar opposites.

Also, instead of facing the incompetence and many obvious weaknesses of Islamic terror groups, the West has chosen to appease an enemy that only respects power. Thus, the Obama administration decided to be more concerned with appearances and saying instead of doing the right thing. For example, Obama likes to correct Americans on the proper pronunciation of Arabic names and expressions such as Pakistan and ISIL instead of ISIS, etc. But when the Islamic State in Iraq and Syria was declared the West was too embarrassed to call it what it called itself, the Islamic State, and found the English abbreviation ISIS more appropriate than the Arabic name that linked the new terrorist state to Islam.

I was recently asked by visitors from Egypt, “What is ISIS?” My answer was, it is the preferred name the US administration and media use to refer to the newly declared Islamic State in Iraq and Syria. Their response was, “Why? In Arabic they call themselves ‘The Islamic State?’” I told them it is a long story, but the West does not want to offend Muslims who believe that Islam has nothing to do with terrorism, tyranny and hatred.

Obama insists on presenting himself as more of an expert on Islam than the founders of ISIS when he stated, “ISIL speaks for no religion.” It is not appropriate for the US government or media to define what is or what is not Islam to Muslims who are reading from their books statements that command them to kill infidels. All we should do is take them for their word.

Both the US government and media have decided, long before Obama, that it would be the wise thing to do to keep US citizens uninformed about the true goals of Islam. The goal of this policy was partially to convince Islamic terror groups to leave the West alone and perhaps in the long run Islam will reform on its own one day. But unfortunately history was not on the side of this theory. Appeasement did not work for Coptic Christians in Egypt nor for Zoroastrians in Persia when in the 7th century the two ancient civilizations fell to the Arab Islamic invasion in the same year. Both Egypt and Persia tried to appease but failed to win hearts and minds of the Muslim invaders who used the most barbaric forms of terror and tyranny to Islamize and Arabize both civilizations. Both Egypt and Persia never saw their glory days again and today they are incapable of ruling themselves without the usual Sharia-enforced oppression and tyranny.

What everyone misses here is the right of the American people to know the full truth about their new enemy directly and honestly from their politicians and media. By caring about the feelings of Muslims more than American citizens’ right to the truth, and without naming Islam by name, the US government and media will usher America into a dark phase marking the beginning of tyranny and the end of liberty.

A lire aussi : La dernière carte d’Obama

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