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Cette Europe n’est plus la nôtre !

Publié le 15 septembre 2018 par Observatoiredumensonge

On nous dira ce que l'on veut mais cette Europe est en faillite à préférer les migrants à ses propres ressortissants.

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Observatoire du MENSONGE

Par Henri de Gramond

Cette Europe n’est plus la nôtre !
On nous dira ce que l'on veut mais cette Europe est en faillite à préférer les migrants, ou clandestins (L'ancienne appellation qui dérangeait les socialistes) à ses propres ressortissants.
L'attaque menée contre le Premier Ministre, d'un pays membre par le gouvernement européen, est le signe avant coureur d'un désastre.
Le choix est clairement établi : sus au Hongrois Orban qui n'accepte plus de migrants justement parce qu'il n'en veut plus ou pire n'en peut plus.
Les Européens qui cautionnent cela sont les complices d'une ignominie totale et abjecte, sans oublier l'hypocrisie qui dicte de tels agissements.

Cette Europe n’est plus la nôtre !


L'idée des pantins qui dirigent cette pitoyable Europe est simple : sanctionner Viktor Orban en le privant via l'activation de l'article 7 des traités européens de pouvoir voter pour son pays, la Hongrie, au Conseil de l'Europe.
Après moult hésitations, l'Union européenne a fini par lancer les hostilités contre Viktor Orban, turbulent premier ministre de Hongrie, qui n'a cessé de défier Bruxelles, jetant les bases d'une démocratie autoritaire à sa main, se posant en chef de file du camp anti-immigration et appelant à une totale refonte de l'Europe dans le sens d'un retour du primat de l'État-nation. Par 448 voix pour, 197 voix contre et 48 abstentions, le Parlement européen lui a en effet infligé un cuisant camouflet en votant pour l'application de l'article 7* des traités européens, qui permettrait potentiellement l'ouverture d'une procédure de suspension des droits de vote de la Hongrie au Parlement européen.
La droite française qui en majorité a voté contre la Hongrie ne s'honore pas ainsi en apportant ses voix à la mouvance progressiste, ou si vous préférez à la Gauche. Une gauche bien réactionnaire qui joue contre son camp comme souvent.
Evidemment pour justifier cela, le Conseil européen prend prétexte que Viktor Orban ne respecterait pas la démocratie en Hongrie : c'est le classique des classiques et historiquement un remake abouti du fameux procès stalinien dit " des Blouses blanches " ou comment accuser son chien de la rage pour le faire piquer.
Rien n'a changé en ce mauvais monde qui a baissé les bras et accepte tout sans rechigner, il est vrai que l'enfumage permanent des médias pour relayer les idées progressistes est bien au point. Quel scandale que de voir cette Europe, une excellente idée au départ, sombrer ainsi par la faute de technocrates plus concernés par leurs idéaux que par les gens. C'est bien ce mépris d l'individu qui a tué l'Europe pour en faire un système dogmatique qui a toujours refusé la réalité du terrain.
Je ne sais pas ce que vaut Orban pour son pays, n'étant pas Hongrois, mais le fait qu'il défende d'abord les Hongrois face à cette invasion migratoire sans précédent le rend du coup sympathique.
D'autant qu'Orban en rencontrant le ministre Italien Salvini en août 2018 a déclaré que " Macron était l'ennemi ". Le même Macron qui à tous bouts de champs fustige la France et les Français, ce qui est pour le moins anormal et incongru de la part d'un Président en exercice.
De plus Orban a aussi déclaré que  "Je n'accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations."
Ce qui aux yeux des tenants de cette migration islamique sur l'Europe, migration contre les peuples, est un crime de lèse-majesté évident, notamment pour Angela Merkel, Emmanuel Macron et Jean-Claude Juncker.
Macron et ses amis préfèrent que les Européens ne soient plus chez eux et finissent par vivre dans des conditions dramatiques sinon dangereuses générées par l'afflux de migrants.
Alors oui les tenants de cette invasion vont poursuivre leur oeuvre destructrice en criant au loup !
En l'occurrence au populisme.
Ce populisme qui est dangereux pour leur maintien en place parce que les gens finiront bien par se réveiller et les chasser démocratiquement par leur bulletin de vote.
Ils vont nous servir leur soupe de plus en plus indigeste du " bien vivre ensemble " qui est un véritable piège à gogos.
Déjà certains caciques, bien à l'abri de la crise que nous subissons, lancent leurs invectives comme Moscovici qui s'inquiète de l'existence de "petits Mussolini", Salvini l'invite à "se laver la bouche". Macron a ouvert la voie à ces dérapages verbaux fréquents, créateurs de l'amalgame, contre tous ceux qui aimeraient trop leur pays.
Cette paranoïa frénétique de la Gauche lui permet d'abord de masquer son incompétence et ensuite de gagner les élections.
Le sondage sur les intentions de vote pour les Européennes est désespérant puisque finalement la Gauche risque encore de gagner.
Alors ils vont nous expliquer que ce Premier ministre Hongrois a lourdement fauté en se rapprochant comme par enchantement de l'Extrême droite ou de la droite dure, celle qui n'existe même plus en France. D'ailleurs une majorité de LR a voté contre Orban !
Pendant ce temps, quel est l'avenir que nous réservons à nos enfants ?
Pensons-y maintenant...
Parce que franchement le temps désormais nous est compté.

Cette Europe n'est plus la nôtre !

Henri de Gramond

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Henri de Gramond pour Observatoire du MENSONGE

Cette Europe n’est plus la nôtre !

* L'article 7 du traité sur l'Union européenne fait partie du Titre I : " Dispositions communes "
" 1. Sur proposition motivée d'un tiers des États membres, du Parlement européen ou de la Commission, le Conseil, statuant à la majorité des quatre cinquièmes de ses membres après approbation du Parlement européen, peut constater qu'il existe un risque clair de violation grave par un État membre des valeurs visées à l'article 2. Avant de procéder à cette constatation, le Conseil entend l'État membre en question et peut lui adresser des recommandations, en statuant selon la même procédure. Le Conseil vérifie régulièrement si les motifs qui ont conduit à une telle constatation restent valables.
2. Le Conseil européen, statuant à l'unanimité sur proposition d'un tiers des États membres ou de la Commission et après approbation du Parlement européen, peut constater l'existence d'une violation grave et persistante par un État membre des valeurs visées à l'article 2, après avoir invité cet État membre à présenter toute observation en la matière.
3. Lorsque la constatation visée au paragraphe 2 a été faite, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l'application des traités à l'État membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet État membre au sein du Conseil. Ce faisant, le Conseil tient compte des conséquences éventuelles d'une telle suspension sur les droits et obligations des personnes physiques et morales. Les obligations qui incombent à l'État membre en question au titre du présent traité restent en tout état de cause contraignantes pour cet État.
4. Le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, peut décider par la suite de modifier les mesures qu'il a prises au titre du paragraphe 3 ou d'y mettre fin pour répondre à des changements de la situation qui l'a conduit à imposer ces mesures.
5. Les modalités de vote qui, aux fins du présent article, s'appliquent au Parlement européen, au Conseil européen et au Conseil sont fixées à l'article 354 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. "

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