Depuis que l’on teste Macron, on a bien compris que ce qui le caractérisera toujours, c’est sa propension à n’être responsable de rien. Et, visiblement, il s’en contente. Cela avec une parfaite légèreté, comme un petit marquis frotte-manche… de Bruxelles ! De plus, son inconséquence est sans limites et tout en sachant que la pratique de son fameux « en même temps » n’impressionne plus personne, il ne peut s’empêcher de l’utiliser encore et tout le temps : c’est plus fort que son intelligence ! Une intelligence bien particulière qui ne perçoit que les intérêts électoraux et comptables de ce que l’on peut obtenir pour se maintenir au pouvoir. Selon le moment le plus opportun et selon les personnes disponibles ! Son nouveau slogan pourrait être : « qu’est-ce que j’y gagne, quel est mon bénéfice, quelle est ma gratification, et quelle est ma satisfaction si j’obtiens quelque chose ?« . Mais pour fomenter ses stratagèmes, il se trompe assez souvent sur la meilleure conjoncture. Son discernement serait-il très restreint ou l’homme veut-il provoquer ? Mystère !
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Se poser des questions sur le caractère, les humeurs et la personnalité de Macron, est-ce pertinent et est-ce bien utile ? S’il n’était pas le président de la République, cela n’aurait pas grand intérêt, malheureusement, il a été élu deux fois à ce poste et nous sommes bien obligés, si l’on est démocrate, de le supporter. Avec, tout de même, le droit de l’évaluer ! C’est souvent révoltant et pénible, mais il faut s’y intéresser si l’on veut « que la France reste la France » pour reprendre l’expression, ô combien creuse quand elle vient de Macron. Lui, l’inféodé à Bruxelles, qui n’a de cesse de déconstruire le pays pour le liquider plus facilement à tous ceux qui ne l’aiment pas. D’autre part, en oubliant en permanence de citer l’histoire et le passé de la France, il conforte les révisionnistes de tous poils, de gauche comme de droite. Parce que, paradoxalement, cet homme, président de la République française, n’aime pas la France et encore moins, les Français.
Pourquoi Macron déteste-t-il autant le pays des Gaulois réfractaires ? Parce que l’amour immodéré qu’il a pour lui-même lui fait ressentir la moindre contestation comme une horreur absolue. Il n’aime que ceux qui l’aiment, surtout ceux qui n’ont aucune conviction et qui ne sont pas un danger pour lui. Des ectoplasmes ! Comme ceux qui ont composé ses gouvernements successifs. Et ce n’est pas la composition du dernier qui pourra nous contredire. En bon pervers narcissique — tous ses comportements l’attestent — il s’oblige à appliquer à la lettre son caractère. Au-delà du raisonnable et en oubliant qu’il est président de la République. Française ! Cette particularité « française » lui a visiblement échappé ! De toute façon, sa personnalité dominatrice par nature et son manque d’empathie congénitale ne peuvent lui faire aimer les autres. Mais ce sont les Gaulois réfractaires qui restent sa hantise.
Quels que soient les nombreux rassemblements, rencontres ou assises qu’il organise, au gré du vent, il ne participe pas, il ne célèbre que sa propre personne. Uniquement autocentré sur son personnage, il a du mal à trouver la bonne distance avec son public et comme un mauvais comédien, il court, sans fin, après ses paroles. Sans jamais s’embarrasser de considérations morales et éthiques, il peut blesser son auditoire. Son égocentrisme dicte toujours ses principes énoncés et ses prises de position. Pas facile de suivre son raisonnement et ses actes. Quand il y a des actes ! S’il y en a, c’est le plus souvent pour parfaire son alignement à la cause mondialiste ou européiste ; en aucun cas pour le bien de la France et des Français. Ainsi, les détériorations des services publics et de l’État peuvent se poursuivre sans entraves, le département de Mayotte, submergé par une immigration de masse, est au bord de l’implosion et la colère populaire n’en finit pas de gronder dans les campagnes, mais pour Macron et ses acolytes : rien à signaler ! Tous, ils sont tellement perchés haut qu’ils ne distinguent plus le bon grain de l’ivraie. Pour essayer de réagir aux situations qui les dépassent, ils ne leur restent plus que la posture et la com.
Et pendant ce temps-là, Marine Le Pen continue à grimper dans les sondages…
Claude Picard
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