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« Ils avaient peur d’être accusés de racisme »

Publié le 20 mars 2024 par Observatoiredumensonge

ces viols étouffés au nom du politiquement correct

« Elles étaient violées tous les jours mais la police ne bougeait pas. » Un rapport de 173 pages qui dévoile enfin la vérité sur l’un des plus gros scandales d’abus sexuels au Royaume-Uni vient d’être rendu public. Commandée par la ville de Manchester, cette enquête indépendante révèle qu’entre 2004 et 2013, des dizaines de jeunes filles (au moins 47, selon le recensement effectué), issues des classes populaires blanches de Rochdale, ville ouvrière du nord-ouest de l’Angleterre, ont été violées à plusieurs reprises par des hommes d’origine pakistanaise dans leur très grande majorité. Pendant plusieurs années, les victimes ont été jugées peu crédibles et leurs agresseurs rarement inquiétés. Derrière cette inaction cruelle se cache une peur des forces de l’ordre et des autorités d’être taxées de racisme.

« C’était trop cher d’enquêter pour ces filles-là »

Interrogée par Le Parisien, une ancienne inspectrice de police, qui s’est battue pour faire éclater le scandale outre-Manche, résume : « [Ces jeunes victimes] ne valaient pas le coup. C’était trop cher d’enquêter pour ces filles-là. » Dès le début des années 2000, pourtant, les premiers faits d’abus sexuels à Rochdale commencent à être signalés aux autorités, mais rien ne se passe. Des adolescentes, parfois âgées de seulement 13 ans, se font violer dans l’arrière-boutique des restaurants ou dans des hangars sordides, certaines tombent enceintes et finissent par avorter dans l’indifférence la plus totale. Les rares voix qui s’élèvent sont rapidement réduites au silence. Comme l’explique Alex Deane, un essayiste britannique, au micro de GB News : « L’une des raisons pour lesquelles la police a si déplorablement échoué à faire son travail, c’est qu’ils étaient effrayés d’être associés au racisme. » Une analyse qui rejoint le témoignage de l’un des officiers de police expérimenté interrogé dans le cadre de cette enquête indépendante. « Je voulais que tous les chauffeurs de taxi d’apparence pakistanaise qui transportaient une jeune fille soit arrêtés [et contrôlés] », rapporte-t-il aux enquêteurs. « Combien de personnes ont été arrêtées, selon vous ? Aucune, finit-il par répondre. Je pense que les fonctionnaires de police de Manchester avaient trop peur d’être accusés de racisme en agissant ainsi. » Résultat : dix ans après les premiers abus, seuls neuf hommes avaient été interpellés et condamnés pour ces viols collectifs. Si d’autres arrestations ont, depuis, eu lieu, des victimes déclarent toujours croiser certains de leurs agresseurs dans les rue de Rochdale.

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