Le vert de la mer nous survit,et c’est toute une joie,de lauriers roses en mimosas,de la savoir là-bas,remuante et parfois cruelle,splendidement indifférenteen son miroir facticede moires photogéniques,ou lisse et douce comme une mainridée de vieille féesouriante et complice…Les instants restent en suspensau fronton des églisesde loin en loin les fins clochersaux anciens carillonset les anges de pierreà jamais si douce au toucherfont semblant de vous croireadonnés à l’Eternité…Reconnaissance, disais-tu,mon amour disparu,et mon sourire aux fleursest comme une vengeancedéfiant toute peur -crânerie dérisoirede nous autres les vieux acteurs...(San Stefano al mare, 1er juin 2024)