(En mémoire d’Emily Dickinson)Non pas le ciel que vous pensez ,que vous croyez à vous,que vous louez les yeux levés,convaincus qu’il vous voit;non pas le ciel qui parlera,ou se taira: qu’importe,pas le ciel qui écoute aux portes,mais le ciel vert qu’il y a là -le ciel aux yeux ouverts…À Pérouse cette année-la,le ciel vert était rose,et la prose de nos murmuress’accordait à ces chosesdont on est sûr alors qu’elles durent;à Sienne aussi, puis à Séville,à Sils, à Ségovieaux noms suaves oubliés,les ciels auront laisséce bleu d’éternité qui nageà l'envers des nuages…Non pas le ciel jamais nommé:juste le ciel donné…Peinture: Nicolas de Stael.