Dans lequel la Pépette va à l’école

A moins que tu n’habites pas en France, l’info n’a pas pu t’échapper: hier c’était la rentrée des classes. Première journée d’école pour la Pépette donc.

Je l’avais briffée à fond, tu penses. Comme quoi c’était top l’école. Qu’on se faisait des amis, qu’on dessinait, qu’il y avait des chansons. Et un toboggan.

Alors hier matin elle était ravie. Elle est rentrée, radieuse dans l’école. Elle a posé son petit gilet sur le porte-manteau déjà étiqueté à son prénom. Elle s’est précipitée dans sa classe. En a fait le tour. S’est attardée un peu dans le coin avec les livres.

Et puis elle est ressortie de la classe. Elle a foncé direct vers le porte manteaux. Elle a repris son petit gilet. Genre “viens Maman on se casse“. Sauf qu’elle ne parle (pas encore) comme ça.

Alors évidemment, je l’ai rattrapée. Je l’ai ramenée de force dans la classe en bousculant les 40 parents présents et j’ai collé ma fille hurlante dans les bras de sa maîtresse avant de prendre la tangente.

(Quand je l’ai récupérée une heure plus tard - oui c’est violent l’emploi du temps le premier jour - t’inquiètes que la gamine était en train de jouer, toute calme mais bien contente de rentrer à la maison tout de même. C’est pas gagné pour jeudi)

Je me demandais comment elles font, les maîtresses, pour mettre les prénoms sur des gnomes qui ne parlent pas forcément. Au moins comme ça, elle a repérée la Pépette…