(À la lumière de Verlaine)Le passé nous attend en douceen constante ressource:il suffit de mettre à la voileau présent des étoilespour voir se révéler des chosesau-delà de nos proses...C’était la qu’on ne voyait pas,et cela restera celé,ou disons morcelécomme éparpillé au tréfondsde notre ciel profond …Je lisais Dante dans mon coin,dont Rimbaud n’est pas loinsans s’en douter le moins du mondeet les images à l’avenantvenaient et venant revenaientcomme les vents en tourbillonde Florence aux Ardennes,et des lucioles en plein jouraffolent les boussoles…On a écrit qu’au samedid’avant Pâques en gloirele Crucifié dans les enfersdéfiant tout espoir,consolait les damnés -et l’histoire répétéepar tous les chemins étoiléset dans le temps de gare en gare,éclaire l'Innocentquand dans le sang gronde en rumeurla voix de l'océan...