Hier matin, j'ai participé à la course, La Parisienne. Je ne m'étais jamais inscrite à une course et n'avais jamais participé à un événement aussi important que celui-là. Le stress lié à l'envie de se donner au maximum pour être classée parmi les meilleures ne m'a pas quitté pendant plusieurs jours.
Je ne savais pas de quoi j'étais capable. Si ces 6,3 kilomètres allaient être difficiles à parcourir. Si les 11000 autres participantes allaient être de sérieuses concurrentes. Si la fatigue et la peur n'allaient pas prendre le dessus et me déstabiliser. Je ne savais pas, mais j'avais envie de savoir.
Cet été, j'ai couru. Pas de façon régulière, 1 fois par semaine en moyenne. A mon rythme. A chaque fin de course, j'enregistrais mon parcours et mon temps (lire ici). Les résultats n'étaient qu'approximatifs, je n'avais pas de chronomètre. Mais les temps que je relevais me semblaient raisonnables et me laissaient espérer un classement plutôt "honorable"...
Courir dans les bois m'a fait beaucoup de bien. Encouragée par mes résultats, je revenais à la maison détendue et prête à repartir.
Je courais sans but. Juste pour moi. Pour me faire plaisir et me faire du bien. Je courais pour évaluer mes possibilités et revenir pleine de courage et de volonté en vue de "La Parisienne" qui approchait et à laquelle j'avais accepté de participer.
Il y a plusieurs années, je n'aurai jamais envisagé courir comme je le fais maintenant. J'avais cette désagréable sensation que courir en ville, dans les bois, sur un chemin, en forêt...n'apportait rien de positif, rien d'exaltant, rien de stimulant. Pour moi, courir ne servait à rien et c'était surtout très très ennuyant. Courir après quoi ? Courir avec qui ? Courir pour en ressentir quoi ?
Aujourd'hui et depuis 2 ans maintenant, ma vision de la course à pieds a totalement changée. Courir donne du plaisir. Courir défoule et permet d'évacuer les idées sombres, les soucis, ces petites choses qui viennent empoisonner notre quotidien et qui n'ont pas lieu d'être. Courir apaise. Courir apporte à notre corps, à notre esprit.
Je me suis inscrite à cette course par jeu au départ. Par défi ensuite. La peur de ne pas y arriver. La peur de ne pas en être capable. L'appréhension des résultats. Le stress des autres candidates. Tous ces paramètres m'ont finalement aidé à y arriver et à pousser mes limites au-delà de ce que j'imaginais.
Je suis heureuse d'avoir participé à cette course. Heureuse de compter parmis les 11000 participantes. Heureuse d'avoir franchi la ligne d'arrivée.
Courir, c'est tout ça. C'est tout ça mais c'est surtout une sensation de liberté et de bien-être devenus indispensable...
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