Dans lequel je te raconte mon voyage au pays où il ne pleut pas

Alors figures-toi que je me suis retrouvée dans le train des bisounours.

Et que je fais guiliguili au zouli bébé qu’arrête pas d’hurler et que je souris à la voisine qui vient de me faire tomber sa malle cabine sur le pied et que je me promène à travers le wagon en discutant avec tout le monde et que je propose un peu d’eau à mon voisin. A un moment, j’ai même cru que le vieux qui descendait avant nous allais nous claquer la bise avant de quitter le wagon. Mais non.

Alors évidemment, si, contrairement à moi, tu n’aimes pas te poser tranquilement sur ton siège tangerine avec un bon bouquin pendant que ta môme regarde l’intégrale de Barbapapa sur ton ordi portable, je te recommande chaudement le Paris Mulhouse de 14h24.

Heureusement, le retour par le Bâle-Paris était beaucoup plus normal : et que je regarde mon voisin en chien de faïence et que je mange mon sandwouiche en hurlant dans mon portable et que je te marche sur le pied sans m’excuser. Soulagée j’étais.