(Merci à Fred pour l'info et l'inspiration du jour!)
On oublie trop souvent que Bouygues, ce n'est pas seulement une chaîne de télévision réputée pour ses programmes de qualité (de "L'île de la tentation" à "C'est quoi
l'amour?"), ni un nouveau monde (le vôtre, celui dans lequel vous payez une somme faramineuse pour un abonnement téléphonique qui vous permet de recevoir gratuitement, sur votre téléphone
portable, toutes les pubs décérébrantes de la chaîne précédemment citée).
Bouygues, c'est aussi, et peut-être avant tout, le Bâtiment.
Et aussi, mais c'est moins connu, l'immobilier.
Et chez Bouygues, on y pense vachement, au bien-être.
Mais peut-être pas tant au tien, cher client potentiel, qu'à celui de Bouygues.
Car c'est bien connu, quand le bâtiment va, tout va.
Alors quand ça commence à merdouiller sévère sur le marché, à qui Bouygues fait-il appel pour entuber les gogos?
Ben à Bouygues, selon le bon vieil adage qui veut qu'on n'est jamais si bien servi que par soi-même.
Du coup, quand Jean-Pierre Pernault te présente un reportage sur la chute des prix de l'immobilier au Journal de 13 heures, il s'emmerde pas: le gentil « jeune cadre
de 26 ans désirant avec sa compagne devenir propriétaire pour la première fois » qui visite l'appartement est en réalité...un agent immobilier. Quant au négociateur qui lui fait faire
la visite, c'est son chef d'agence.
C'est cheap, c'est fastoche, ça fait de la pub, et tout le monde est content.
Surtout le connard de base, qui a autant foi dans le JT de Pernault que la mère Bettencourt dans la Vierge Marie (d'ailleurs, Bettancourt et le télespectateur moyen de TF1 se retrouvent parfois
après la messe, ou à la sortie de la grotte de Lourdes, pour parler chiffons).
N'oublie pas que le slogan de Bouygues Telecom, c'est : "Communiquer en toute liberté".
Ah ben oui.
C'est certain.