Mercredi dernier, un de mes ptits gars a eu son premier.
Il m'a permis de revivre ce que j'avais déjà vécu il y a près de deux ans à Barcelone, avec un autre futur papa de son premier.
L'approche du futur papa face à son premier enfant à venir est assez surprenante. Il a beau le ventre de sa femme s'arrondir au fil des mois, je pense qu'il ne réalise pas avant d'avoir l'enfant dans les bras. Et encore.
De plus, le concept même de la grossesse lui reste très étranger. On lui a appris qu'une grossesse durait neuf mois. Donc la grossesse durera neuf mois.
C'est ainsi que quand mon cher Y a posé ses congés naissance, paternité et autres il y a plus d'un mois, je me suis permis de lui demander pour quand exactement était prévu son petit bonhomme.
A sa réponse, et ayant remarqué que ses congés ne commençaient qu'à la date prévue de l'accouchement, j'ai jugé bon de lui rappeler qu'une naissance avec une ou deux semaines d'avance était chose courante.
Mais non. Pour lui, le bébé étant prévu pour telle date, il naîtrait forcément à la date-dite.
Quand j'ai reçu un texto de sa part mercredi matin, pour m'informer de son retard, ayant amené sa femme à l'hôpital car elle avait des contractions, je me suis dit "Bingo. Le bébé arrive.", sachant que le terme était pour une semaine plus tard.
Quand il m'a ensuite appelé vers 11h30 pour m'expliquer que sa femme avait en fait des contractions depuis 6H et qu'il ne savait pas quand il arriverait, je lui ai dit qu'il y avait de fortes chances que le petit pointe le bout de son nez le jour même. Mais non ! "Le bébé était prévu pour la semaine suivante !".
Je l'ai cependant senti fléchir au fur et à mesure, pour finir par accepter le fait qu'il pourrait devenir papa le jour même.
Le petit Rayan a bien vu le jour le soir même, à 21H, pour le plus grand bonheur de son papa qui avait l'air très ému.
Félicitations à la nouvelle petite famille !
Mais il n'y a rien à dire, j'adore la naïveté des futurs jeunes papas face à l'accouchement et à la naissance de leur premier.