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Etre douce ou ne pas être… Première dame

Publié le 17 octobre 2008 par Dalyna

Regardez cette photo. Vous l’avez sans doute tous déjà aperçu lors des journées du patrimoine. Les Sarkozy accueillaient les visiteurs de l’Elysée avec un petit carton où figurait cette photo de leur couple présidentiel ou… Royal ? Mais non… Sarkozy n’a pas plaqué Carlita pour se mettre en ménage avec Ségolène, mais disons que cette photo, que je trouve très esthétique par ailleurs, m’intrigue dans le message qu’elle envoie.

Il y a Sarko, le président, mais en regardant d’un peu plus près, on voit surtout l’homme viril et protecteur qui domine sa femme, droite comme un piquet et au visage à la fois sérieux et doux de la femme parfaite. Voilà qui me fait penser, pourquoi les premières dames doivent toujours jouer ce rôle de fille douce et coincée ? Je veux dire, pourquoi subitement, elles se sentent obligées de nous la jouer pure, bien élevée, coincée, bref dans un rôle de femme docile et dévouée à son cher mari. Malgré l’évolution des mœurs, j’ai bien l’impression que ce modèle persiste un peu partout dans le monde. Même Cléopâtre était une vraie rebelle à côté de ces icônes de douceur qui passent leurs temps à dire qu’elles souhaitent la paix dans le monde. Tiens, cela me rappelle quelqu’un… Miss France. Et si la première dame était une sorte de miss France ?

ETRE DOUCE OU NE PAS ETRE

Hum, vous ne voyez pas ce que je veux dire ? Alors replongez-vous lors du voyage de Carla en Grande-Bretagne. Toujours pas ? Rooh… Ok alors regardez cette photo :

Ca y’est, c’est bon ? OK. Et bien, je ne sais pas si vous avez remarqué la grâce avec laquelle Mme Sarkozy a tenu à apparaître. Elle nous a sorti la totale : robe, manteau sixties, et même le chapeau à la Jackie. Si pour la femme de Kennedy, c’était un véritable style, on peut dire que notre Carlita a quant à elle plutôt fait le grand écart, si je puis m’exprimer ainsi. Elle est passée de ça :

A ça :

Donc, permettez-moi de me demander ce qui a pu se passer entre-temps. Etrange cette façon de se sentir « obligée » de devenir une autre dès lors que l’on est « la première dame ». Pourtant, on est en 2008 ! Pourquoi la première dame ne pourrait pas se fendre la gueule, se maquiller comme un personnage de Marianne James, ou encore écouter du rap en buvant des bières. A quand la première dame qui osera dire « casse-toi pauvre conne ! » ?

Je ne peux résister de vous mettre un excellent sketch de Florence Foresti sur les filles douces :

  

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