Moi, j'aime bien aller sur Internet.
Au moins pendant ce temps-là, je suis pas devant ma télé, à me farcir une sodomie mentale à laquelle l'abruti moyen donne son consentement avec servilité quand il pose son gros cul dans son
canapé et se colle devant une pseudo-émission "politique" au cours de laquelle une "Directrice de la Rédaction" passe deux heures à faire du people et à lécher des chaussures
estampillées "Dior" au lieu de poser des questions intelligentes.
Comme tu ne vois pas de quoi je te parle, vu que tu as depuis longtemps balancé ta téloche par la fenêtre, sache qu'il est ici question d'Arlette Chabot, qui a dépensé toute son énergie, le
16 octobre dernier, à évoquer les joies de la grossesse avec Rachida Dati dans l'émission "A vous de juger", allant jusqu'à couper court à l'embryon de vrai débat qui risquait de
s'amorcer entre Dati et Elisabeth Guigou sur les Centres pour Mineurs et la Rétention de Sûreté, en recentrant vite fait la discussion sur les vraies question d'actualité: Qui est le
père de l'enfant de Rachida, Rachida va-t-elle prendre un congé maternité à rallonge, ça lui a plu à Rachida de faire la couv' de Paris Match,et qu'est-ce que c'est exemplaire
d'avoir une gonzesse issue de l'immigration comme Rachida à un poste aussi important.
(si tu veux regarder l'émission, tu prends tes doigts et tu vas sur Dailymotion ou Youtube, vu que tout le monde se la passe en boucle en essayant d'y trouver un indice sur l'identité de
l'heureux papa).
Puisque c'était "à nous de juger", personnellement, je me ferai juré, juge et bourreau: c'est une émission de merde, et Arlette Chabot mérite de se retrouver au fin fond des poubelles de
Gala ou du Choc du Mois, à tapiner auprès des stars liftées et des footballeurs cocaïnomanes.
Donc, je te disais que j'aime bien aller sur Internet, parce que c'est souvent là qu'on trouve des infos sympathiques, parfois carrément rigolotes, qui remontent un peu le moral, contrairement
aux journaux télévisés comme celui de Jean-Pierre Pernault, qui passent leur temps à te montrer la triste réalité en face et à dénoncer les injustices de ce monde de brutes (car Pernault, Ferrari
et Pujadas sont bien connus pour leurs prises de position courageuses et sans concessions).
Et ça tombe bien, vu que c'est sur Internet que je suis tombée sur ce petit article de Rue
89, certes sans prétentions et parfaitement anodin, mais qui a le mérite de nous ouvrir les yeux sur un problème grave et d'une actualité brûlante (si j'ose dire): le sous-équipement
évident de nos Forces de l'Ordre.
Si tu regardes attentivement la vidéo ci-dessous, que vas-tu constater, en réalité?
Que nos vaillants policiers manquent de tout.
Obligés, comme on le voit sur les images, de bastonner un homme menotté dans une cage d'escalier, que peuvent utiliser nos braves fonctionnaires de police afin de protéger leurs fragiles
articulations d'une éventuelle fracture causée par un uppercut un peu trop gaillard?
Une simple matraque, autant dire pas grand-chose.
Car je te rappelle, cher lecteur, qu'asséner un coup de matraque sur la tête d'un Noir sans prendre de précautions peut exposer celui qui frappe à un rebond imprévu, rebond susceptible de lui
briser une phalange et d'entraîner une Incapacité de Travail supérieure à trois jours.
D'où mon indignation de ce matin.
Je trouve criminel de ne pas fournir à nos policiers du matériel décent, des armes sûres destinées à préserver leur intégrité physique lors des ratonnades.
Ceci, en plein scandale du Taser, (scandale monté de toutes pièces par
quelques anarcho-gauchistes en mal de "révolution" et forcément proches d'Oussama Ben Laden, de Landru et de Marc Dutroux), ceci, ami lecteur, méritait d'être dit.