Près d'un an après mon retour sur le territoire français, je viens d'assister à mon second "grand" départ d'une copine proche.
Après le départ des Toqués en juillet dernier à Moscou (ce qui motive mon désir de passer le nouvel an dans cette ville encore inconnue), pour une période d'au moins deux ans.
Mi est partie à son tour à l'autre bout du monde : en Australie.
Je ne la connais que depuis février dernier, mais elle a vraiment pris une place très importante dans ma vie.
Gentille, douce, avenante, généreuse, ouverte, délirante, délurée, drôle, patiente, déterminée, elle avait tout pour me plaire.
Ayant eu l'honneur de l'héberger pour ses derniers jours en métropole, j'ai pu pleinement profiter de ses derniers jours.
Mon rythme de ces derniers mois "métro-boulot-métro-dodo-appart" s'est retrouvé tout chamboulé l'espace de quelques jours, Mi s'étant insidieusement introduite à la place des parties "dodo" et "appart".
Cinq jours à bavasser, papoter, échanger, discuter, profiter, ricaner. Cinq jours à oublier de dormir et à arriver de plus en plus fatiguée au boulot (sauf lundi RTT).
Son séjour s'est soldé par une brève nuit de 3h avant d'affronter une dernière pluie parisienne, un dernier bus bondé, munies des valises contenant sa future vie, une attente du car AF, un dernier sourire, un dernier bisou, un dernier regard, une dernière parole.
Et ça y est ! Elle est partie. Je ne la reverrai pas avant de longs mois. Mais je sais qu'elle n'est pas perdue et que nous nous retrouverons. Je le sens.
Je repense à mon départ de France, à Londres d'abord, puis à Barcelone. Je me souviens des au revoir, des pincements de coeur. Pourtant, je ne partais pas aussi loin que Mi.
Mais j'ai confiance en nos retrouvailles. Tout comme avec ma Toquée, nous nous retrouverons toujours. Je le sais.
Peut-être que les pincements ressentis sont synonymes d'une fin. Alors que là, ce n'est qu'un commencement.