Mon déménagement s'est bien passé, mais le week-end fut très intense.
Après un premier passage chez le suédois avec Moon vendredi soir pour trouver mon futur lit, j'ai dû faire face à un gros imprévu.
Je pensais prendre commande de mon lit le soir même pour me le faire livrer lundi ou mardi. Donc après le déménagement.
Mais non... Le suédois ne propose que deux types de livraison :
express, soit le jour même si vous êtes venu avant 15H ou le lendemain. Livraison qui est en réalité du transport, car ils vous appellent quand ils arrivent et déchargent tout sur le trottoir. A vous de vous débrouiller ensuite. longue, soit sous 15 jours.Entre les deux, il n'y a rien. Je n'avais qu'à revenir le lendemain.
Revenue bredouille, j'avais donc décidé d'y retourner le lendemain soir, samedi, avec Dadush et la camionnette que je devais récupérer à 17h30. Il ne me restait donc que très peu de temps pour faire mes cartons le samedi...
Mais, un imprévu en entraînant un autre, samedi fût dédié à l'achat du cadeau de Noël de mon Dadush (un blouson de moto avec protection, car marre de le voir faire ses 30 bornes quotidiennes sans aucune protection). Puis, à un déjeuner s'éternisant avec ma soeur Loute et son Titi (et Moon et Dadush, bien entendu).
A peine sortis du resto, je suis rentrée vite fait chez moi actuel pour commencer mes cartons et enfiler une tenue plus adéquate, le temps que Dadush revienne avec sa voiture et que nous partions au pas de course récupérer la camionnette (nous étions en retard).
La camionnette récupérée, nous avons pu filer chez le suédois pour une deuxième tentative. Nous avions une heure devant nous avant la fermeture du magasin.
Mais comme j'étais déjà munie de la liste des cartons nécessaires pour le lit, la commande fût très rapide, simple et facile ("je veux cette liste").
Un petit détour pour acheter un beau fauteuil sur roulettes (pour mon bureau), et mon porte chaussures pour mon armoire (qui a déjà déménagé depuis Barcelone) et le tour était fait.
En trois quart d'heures, nous avions tout récupéré, payé et déchargé dans la camionnette. De vrais pros !
De retour à Paris, Dadush m'a déposée avant de repartir dans sa banlieue avec la camionnette, cette dernière étant trop haute pour entrer dans le garage (c'était ma journée).
Puis la folie du remplissage de cartons a pu commencer avec Del, venue passer son samedi soir en ma compagnie pour m'aider.
Cela n'était pas si simple que pour un banal déménagement. Car ne pouvant pas encore m'installer définitivement dés le lendemain, les travaux n'étant pas achevés, mais souhaitant ardemment y être dés janvier, pour me simplifier la vie pendant le séjour des indiens, je devais choisir les affaires que je déménageais et celles que je conservais pour le moment.
Tous les gros meubles devaient partir avec la camionnette. Mais pour le reste...
Après un tri des vêtements à garder sur place, des bouquins pas encore lus à garder avec moi, etc., nous avons pu terminer un certain nombre de cartons jusqu'à ce que nous déclarions forfait vers 1h30 (je suis épuisée... Trois mois que je n'ai pas encore pu récupérer de mon sommeil en retard...).
Mais nous avions suffisamment avancé pour accueillir les gros (et moins gros) bras le lendemain...