Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie. Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue. Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
Elle est là, sous vos yeux, la merveille cinématographique de ce début d'année 2009. Danny Boyle a réalisé un film incroyablement beau, vivant, lyrique et dépaysant. L'une des grandes réussites de ce film, c'est sa contruction scénaristique. Flash backs et présent se mélangent très bien, l'intrigue avance crescendo, le casting est attachant et la musique est terriblement emballante. La salle était pleine à craquer et des applaudissements ont ponctué la fin du film. Quant à la dernière scène, elle est d'une beauté et d'une sincérité implacable. Slumdog Millionaire est genre de film qui vous rappelle pourquoi vous aimez tant le cinéma, en somme... Si après tous ces superlatifs vous hésitez encore à vous bouger l'arrière train, permettez moi de vous traîter de tous les noms d'oiseaux qui existent. Bien sûr, un empalement ne vous ferait pas de mal, non plus.