Magazine Journal intime

Véronique Barbotin

Publié le 04 mars 2009 par Elisabeth Robert

- Comment vous êtes-vous mise à l'écriture?

 

Je ne me suis pas mis à l’écriture, j’ai toujours écrit depuis que je sais tenir un stylo. Des courriers aux parents, aux mais toute petite,  puis de nombreux poèmes, des récits autobiographiques à l’adolescence, une partie très théâtre dont une pièce écrite, montée et jouée avec des amis étudiants le grand moment d’émotion. Puis des articles, des nouvelles pour adultes et plus récemment des nouvelles pour enfants.

- Qu'est ce qui vous a poussé à coucher des histoires sur le papier?

 

L’envie de partager avec les autres, de témoigner sur le vécu d’autres qui ne savaient ou ne pouvaient partager, ne pas oublier des rencontres, les graver …

- Le vécu, l'imaginaire?

 

Les deux une part vécu et un zeste d’imaginaire et parfois beaucoup d’imaginaire et un zeste de vécu…

- Avant d'être publiée, diriez-vous que vous avez vécu un réel parcours du combattant?

Non car j’ai eu la chance de participer étudianteà un journal local puis à publier des nouvelles dans un journal local, même si ce n’était pas un livre c’était déjà le plaisir d’être lu et de partager.  

- Quelle est votre méthode de travail? Vous préparez un plan, des fiches avec les personnages, savez-vous toujours où vous allez?

Je prends des notes dès que je pense à une nouvelle histoire, souvent je cherche le titre dés la première page rédigée ça m’inspire pour

la suite. Je

sais où je veux arriver mais je travaille sans plan alors une large part est en fonction de l’inspiration et c’est ce que j’aime la liberté de me laisser guider par une réplique d’un personnage qui entraîne une autre réplique.

- Quel temps consacrez-vous à l'écriture?

 

J’écris tous les jours pas beaucoup,  juste un peu mais j’écris partout train, métro, café

- Lorsque vous écrivez, faites-vous relire à des proches au fur et à mesure?

Oui je préfère le faire quand l’histoire est terminée, peu au fur et à mesure car je n’ai pas envie qu’on m’influence sur

la suite. Cependant

lorsque je veux tester l’intérêt ou voir si je suis bien dans le sujet quand je participe à un concours, je lis le début pour voir si ça prend si on me demande la suite …

- Est-ce que leurs réactions, réflexions peuvent vous amener à modifier le cours de ton développement?

Parfois et notamment si je sens que je dois préciser un point pour rendre le récit plus crédible ou plus facile à lire.

- Croyez-vous un jour pouvoir vivre de vos écrits?

Non car c’est très difficile et peu en viventbien mais ce n’est pas ce que je cherche car j’aime avoir une activité professionnelle à côté riche en rencontres, en évènements. L’écriture fait partie de ma vie, j’ai toujours un stylo et un papier avec moi, l’écriture est pour moi bien plus qu’une activité, c’est une partie essentielle de ma vie et tant mieux si ça peut m’apporter un complément financier mais je n’en demande pas plus.  

- Vous pensez quoi de la publication en ligne?

Cela ne me tente pas vraiment car j’aime le contact avec le papier. J’adore les bibliothèques, regarder, toucher les vieilles reliures en cuir, c’est toute une ambiance autour que je ne retrouve pas avec la publication en ligne …

- Que pensez-vous des séances de dédicaces?

Difficile mais sûrement nécessaire pour un contact avec les lecteurs mais pour moi qui suis plutôt de nature extravertie, là je me sens mal à l’aise, je voudrais offrir et ne pas faire payer, que les personnes puissent découvrir le texte et ne l’acheter que si ça leur a plu. De même que lire mes textes au cours de dédicaces est pour moi très difficile car je les ai écrits pour qu’ils soient lus et j’ai l’impression de les dévoiler à la place du lecteur, de ne pas lui laisser le plaisir d’aller à son rythme de lecture.  

- Quels sont les auteurs que vous admirez

Admirer c’est fort car ce n’estpas que l’écriture dans ce cas c’est aussi l’écrivain derrière.

Celle qui me vient naturellement à l’esprit c’estBeatrix Potter sa vie me fascine, son courage pour l’époque d’avoir persévéré malgré le peu d’encouragement familial et la difficulté pour une femme à cette époque d’être éditée et dans un tout autre registre Martin Gray qui m’a profondément touchée

Et ceux dont j’aime lireles romans

Marc Levy, Anne Gavalda, Douglas Kennedy,

Tatiana de Rosnay

, Madeleine Chapsal

- Votre livre de chevet?

Pas de livre de chevet, plein en même temps

- Goûts musicaux?

Le rock pour danser

- Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage? Votre actualité?

Le dernier publié « Parole d’un confident » au sein du recueil collectif « Un Parfum d’enfance », c’est l’aventure d’avoir répondu à un concours, d’avoir eu la joie d’être sélectionnée et d’avoir son nom au dos de la couverture, un grand plaisir…

Je continue d’écrire d’autres nouvelles que j’envoie à d’autres concours et je prépare un recueil de nouvelles avec toutes celles que j’ai éditées en presse.

- Avez-vous des retours de lecteurs?

Oui et c’est très dynamisant

- Qu'est ce que cela vous a apporté de voir votre livre exister?

Le plaisir de laisser une trace, un souvenir, que le temps ait moins de prise sur moi, car l’écrit reste …


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