En arrivant en Argentine il a bientôt trois ans, pour faire mes courses, comme nombre de mes contemporains – étrangers en tout cas - j’avais le réflexe « supermarché ». Aussi, pendant des mois, je suis restée convaincue qu’en Argentine, il était impossible de se procurer certains produits de base comme le cacao nature. Jusqu’à ce que le bouche-à-oreille ne m’incite enfin à m’intéresser aux petites boutiques du quartier commerçant qui entoure la gare de banlieue toute proche de chez moi.
Une épiphanie.